Corentin Tolisso, encore et toujours
Que cela soit dans les petits ou les grands matchs, il est toujours là. Le cadre et capitaine de l'OL assurera le jeu au milieu de terrain avec détermination et expérience ce dimanche soir.
Très régulier (moyenne générale de 7,5 selon Flashscore Ratings) lors de ses quatre derniers matchs, le joueur n'a cessé de faire valoir son importance en attaque, comme en défense. Il a par exemple ouvert le score à Jean Bouin contre le Paris FC (5 duels remportés et 82% de passes réussies), ou bien été flamboyant contre Bâle (un but, 8 duels gagnés, 84% de passes réussies). Et quand il n'est pas buteur, le joueur s'assure que rien ne passe (contre Brest, J11, 12 duels gagnés).
Contre le PSG, il sera encore bien attendu. Blessé cette semaine, Tolisso n'a pas joué contre le Betis. En revanche, il devrait revenir et aider à tenir face aux hommes de Luis Enrique. Son jeu de tête sera particulièrement utile dans les duels contre Vitinha, Fabian Ruiz ou encore Joao Neves. Ses replis défensifs, à faire opposition aux grosses avancées des attaquants.
Il guidera également ses coéquipiers vers la victoire. Pièce maîtresse du vestiaire, il a d'ailleurs bien manqué au groupe contre le Betis ce jeudi (défaite 2-0). Son retour sera synonyme de fédération, ce qui n'est pas de trop lorsqu'on affronte le PSG.
Warren Zaïre-Emery, un équilibre à retrouver
Pas si simple de digérer un nouveau statut, un nouveau contrat avec un salaire mensuel à 6 chiffres, à seulement 18 ans. Le talent de Warren Zaïre-Emery n'a jamais été remis en cause mais la précocité a aussi besoin de temps.
En perte de vitesse la saison dernière, WZE revient peu à peu dans la rotation, au gré des blessures et suspensions certes, ce qui devrait lui permettre de postuler à une place de latéral droit pour palier l'absence d'Achraf Hakimi. Pour autant, dans un rôle de milieu de terrain, son match contre le Bayern a renvoyé l'image d'un joueur impliqué, même si l'expulsion de Luis Díaz a modifié un scénario négatif pour le PSG : 3 interceptions, 3 tacles réussis, 86 ballons touchés pour 98% de passes connectées et 2 passes clefs ainsi que 5 duels remportés sur 9.
Ce match a été sa 12e titularisation, toutes compétitions confondues (Ligue 1, Ligue des Champions, Espoirs). Son retour dans le XI de départ contre l'OM n'a pas été une réussite probante et il a montré de l'irrégularité, après une bonne performance contre Auxerre et des sorties ordinaires contre le Barça et Lille.
Le retour chez les Espoirs avec des victoires faciles contre les Féroé et l'Estonie lui ont fait du bien et cela s'est vu contre Strasbourg. Mais, de nouveau, l'enchaînement des rencontres a témoigné d'une forme oscillante, passeur décisif contre Brest mais anonyme contre Lorient puis Nice, avant de retrouver de l'élan contre le Bayern.
