Gianluigi Donnarumma, le proactif
L'Italien du PSG enchaîne les bonnes performances. S'il n'arrive pas toujours à conserver un cleansheet, il réalise la plupart du temps des arrêts importants et contribue activement à la réussite des siens. Par exemple, en Ligue des champions cette semaine, il a réussi 3/3 arrêts contre Brest (7-0). Contre Monaco, un peu plus tôt en Ligue 1 (4-1), il comptait 2/3 arrêts réussis, tout comme sa 1re performance contre les Ty'Zefs en C1 (3-0).
Une régularité trouvée notamment grâce à de meilleures anticipations. Le joueur semble mieux s'adapter aux situations que l'an passé, et apparaît ainsi plus serein face aux attaquants qui se présentent à lui. De plus, la bonne forme de son club lui permet aussi de mieux appréhender le jeu au pied. De ce fait, il trompe ses adversaires et en profite pour mieux lancer les siens face à l'adversité.
Son impact lors d'une partie est donc important et il le prouvera certainement en stoppant des offensives lyonnaises ce dimanche. Néanmoins, Donnarumma est aussi sujet à plusieurs erreurs. Ses décisions sont pour la plupart bonnes, mais ses sorties aériennes et certains de ses dégagements sont encore trop approximatifs.
Il devra par conséquent resté pleinement mobilisé et concentré pour passer outre de potentielles erreurs et pleinement mener les siens vers la victoire.
Lucas Perri, le 5e défenseur
La dernière sortie de Lucas Perri n'est pas vraiment passée inaperçue. Casquette vissée sur la tête en mode capitaine Tsubasa, le gardien brésilien a tout de même encaissé l'un des rares buts de Montpellier cette saison, dans une large victoire 4-1 cette saison. Ce qui lui a valu, entre autres, de passer de la place de premier gardien de Ligue 1 ayant réalisé le plus d'arrêts à troisième.
Au rayon des statistiques, il affiche aussi un très beau ratio de 76,8% de tirs arrêtés, le classant juste derrière Marcin Bulka (77,3%) au classement des gardiens de Ligue ayant disputé au moins 20 matchs. Pourtant comme son vis-à-vis parisien, Perri ne brille pas dans son jeu au pied, affichant certes 70% de passes réussies, mais seulement 29% lorsqu'il s'agit d'envoyer pour un joueur dans la surface adverse.
Pourtant le gardien lyonnais en touche des ballons pendant un match. 38,1 de moyenne, bien plus que Gigio Donnarumma et son 32,5. Une énième preuve aussi de la fébrilité de la défense lyonnaise, souvent obligée de repasser par son gardien pour se dégager d'une situation, et d'autant plus depuis l'arrivée de Paulo Fonseca sur le banc des Gones.
Le coach portugais n'a en revanche pas remis en question le statut du Brésilien en question, devenu titulaire en fin de saison dernière au détriment d'Anthony Lopes. Très décisif sur sa ligne, il peut aussi se vanter de prendre les bonnes décisions lorsqu'il sort de sa surface, là encore pour soulager son arrière-garde. Beaucoup moins quand il faut sortir de façon précise dans les airs sur corner. Mais c'est loin d'être l'un des points forts du PSG cette saison...