"Les joueurs ont profité d'un arrêt de jeu quand un joueur était blessé pour manger", a expliqué à l'AFP un porte-parole de la FFF, qui interdit toute pause au cours d'une partie qui serait en lien avec un motif religieux, contrairement à l'UEFA ou à la Premier League qui permettent aux joueurs qui le souhaitent de rompre le jeûne du ramadan pendant un match.
Le match a été arrêté à la 13ᵉ minute par l'arbitre Willy Delajod après la blessure de l'Angevin Himad Abdelli. Plusieurs joueurs des deux équipes ont alors mangé et bu. Cette séquence a provoqué l'indignation de quelques responsables politiques.
"Match de foot interrompu à cause du ramadan : inacceptable. Plutôt que de soutenir le port du voile dans le sport, la ministre des Sports doit faire respecter la laïcité", a écrit sur X le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez.
"C'est un vrai grand moment de rupture avec notre projet français", a déclaré de son côté l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy sur Sud Radio, allant jusqu'à y voir "une volonté de diviser et de fracturer la communauté nationale qui vient notamment de l'agenda islamiste" et mettant en garde contre "l'entrisme islamiste dans le monde du sport".
Le député RN de la Somme Matthias Renault a lui adressé une lettre à la FFF et estimé sur X que l'interruption de la rencontre "violait le principe de neutralité et de laïcité en vigueur sur un terrain de foot".