C'est une semelle qui est restée en travers de la gorge des supporters lyonnais. Depuis dimanche soir, l'Olympique lyonnais et son écosystème protestent contre une action bien particulière qui aurait pu changer la physionomie du match face au Stade Rennais.
18e minute. Lors d'un duel entre Rouault et Merah, le défenseur rennais essuie ses crampons sur le tibia puis la cheville de l'attaquant lyonnais. L'arbitre ne bronche pas… et le VAR non plus, dans lequel se trouvait Stéphanie Frappart. Et pourtant, l'image n'est pas belle à voir. Le joueur passera quelques secondes au sol, avant de se relever, alors que son équipe avait ouvert le score quatre minutes avant. Un coup du sort, puisque le Rennais, lui, sera le joueur qui offrira le but de l'égalisation à l'équipe d'Habib Beye.
24 heures plus tard, la Direction de l'arbitrage de la FFF s'est attardée sur différentes situations qui ont nécessité l'assistance vidéo durant le week-end et, forcément, l'action entre Rouault et Merah a été étudiée à la loupe. Et pas de doute, pour elle, le VAR s'est bel et bien trompé, laissant le jeu se poursuivre.
"La faute commise par le joueur rennais est réalisée à l'aide d'une semelle qui vient directement impactée la face externe du mollet droit du joueur lyonnais, avec une intensité qui se déplace ensuite sur le haut de la cheville de ce dernier", explique le communiqué.
"Ce geste sanctionnable met clairement en danger l'intégrité physique de la victime. En conséquence, le joueur fautif aurait dû être exclu pour s'être rendu coupable d'une faute grossière et l'intervention de l'assistance vidéo à l'arbitrage était attendue", conclut-il.
Impossible de refaire le film du match, mais nul doute que sans Rouault, buteur à la 80ᵉ, et à dix contre onze, avec un score de 1-0 pour l'OL, le resultat final aurait très certainement été différent.