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L'OM s'entraîne devant ses supporters avant le Paris Saint-Germain

De Zerbi, le week-end dernier.
De Zerbi, le week-end dernier.CHRISTOPHE SIMON/AFP
Les joueurs de l'OM se sont entraînés ce vendredi devant plusieurs centaines de supporters au Stade Vélodrome, une initiative prise par l'entraîneur Roberto De Zerbi et la direction du club avant le choc de dimanche au Parc des Princes face au Paris Saint-Germain.

Au lieu de se tenir comme d'habitude à la Commanderie et à huis-clos, la séance du jour a donc eu lieu au Vélodrome, où avaient été conviés les fans membres des groupes des supporters.

Avec tambours, drapeaux et fumigènes, ils étaient environ 400 à avoir répondu à l'appel, sous la pluie, pour encourager les joueurs qui sont venus les saluer et les ont applaudis.

Le club a expliqué que cette décision avait été prise par De Zerbi et la direction du club, le président Pablo Longoria, son conseiller sportif et institutionnel Fabrizio Ravanelli et son directeur du football Medhi Benatia, qui a assisté à la séance.

Le déplacement des supporters marseillais à Paris dimanche ayant été interdit, le club voulait ainsi "leur permettre d'être quand même proches de l'équipe", a expliqué à l'AFP un dirigeant du club.

"Je faisais déjà ça quand j'entraînais à Foggia (en Serie C, Ndlr), avant des matches importants", a de son côté expliqué De Zerbi en conférence de presse.

"Le déplacement est interdit et c'est bien et important de pouvoir voir les tifosi avant un match auquel on tient tous. Les équipes n'appartiennent ni aux joueurs, ni aux coachs, ni aux présidents, ni aux propriétaires, mais avant tout aux tifosi", a ajouté le technicien italien.

Avant l'entraînement organisé en début d'après-midi, plusieurs cadres de l'équipe marseillaise avaient par ailleurs eu une réunion avec des représentants des groupes de supporters à la Commanderie, en présence de l'état-major du club.

"Je comprends le contexte autour des matches Paris-Marseille, mais qu'est-ce que c'est dommage...", a déclaré Valentin Rongier à propos de l'interdiction de déplacement. "On a fait cette réunion, ils avaient des choses à nous dire. Mais il n'y a pas besoin de ça pour savoir qu'ils nous soutiennent. A nous de leur montrer sur le terrain qu'on peut leur rendre ça".