L'AS Monaco n'a pas le choix que de dompter son éternelle irrégularité

Takumi Minamino et Maghnes Akliouche en discussion sur le terrain.
Takumi Minamino et Maghnes Akliouche en discussion sur le terrain.VALERY HACHE / AFP

Terriblement inconstants, les Monégasques de Sébastien Pocognoli doivent trouver les moyens d'enchaîner par une deuxième victoire de rang à Brest ce vendredi soir (19h00).

À quelques jours d'un nouveau match de Ligue des champions, l'AS Monaco a été désigné pour ouvrir cette 15ᵉ journée de Ligue 1. C'est à Brest que le club du Rocher va tenter de confirmer son exploit du week-end dernier.

Le calendrier n'étant toujours pas favorable à l'ASM, ce déplacement dans le Finistère apparaît comme abordable. En effet, dans quatre jours, il faudra recevoir Galatasaray alors que les Stambouliotes réalisent une meilleure phase de ligue. Puis, dimanche prochain (21h00), il y aura ce déplacement tant attendu au Vélodrome. 

Enfin, les hommes de Pocognoli ont tiré au sort l'AJ Auxerre en Coupe de France – les 20 et 21 décembre – et le voyage en Bourgogne pourrait être plus reposant avant de profiter de la trêve hivernale pour célébrer les fêtes de fin d'année… et se reposer après une première partie de saison frustrante.

Des résultats toujours aussi décevants

Depuis son arrivée en octobre, Pocognoli cumule 4 victoires, 3 matches nuls et 3 défaites. Un bilan moyen qui illustre encore et toujours les problèmes rencontrés par son collectif. Mais est-ce vraiment seulement sa faute ? Probablement pas. Voilà plusieurs années que les Monégasques traversent de telles périodes, lors desquelles ils manquent cruellement de régularité dans la performance.

Le dernier match en date vient contrebalancer ce constat quand il s'avère que le Monaco est parvenu à être réaliste et victorieux. Le PSG en a fait les frais, mais ce ne fut certainement pas le cas du club chypriote Pafos en Ligue des champions (2-2). 

Sur le papier, Paul Pogba et ses coéquipiers étaient supérieurs, mais comme très souvent, ils font preuve également d'une inefficacité terrifiante. 

Dans leur surface, ils ne trouvent pas la solution et ont notamment encaissé quinze buts sur les dix matches dirigés par leur technicien belge. Et dans le dernier tiers, force est de constater que les différents attaquants de l'effectif ne marquent quasiment pas… Et par-dessus tout, aucune identité de jeu se dégage clairement.

Victoire impérative à Brest…

Si l'on regarde le classement actualisé en fonction des cinq dernières journées, il s'avère que l'ASM pointe à la 12ᵉ place, loin des objectifs fixés chaque saison.

Avec suffisamment d'armes pour accrocher le podium, l'équipe de Sébastien Pocognoli a lâché des points très importants contre Lens et Rennes. Deux fois 4-1, les gifles reçues ont toutefois permis de prendre vraisemblablement conscience des problématiques vécues dans le vestiaire. Le succès à domicile contre le PSG a fait du bien, mais il faut pouvoir réitérer ce genre de résultat sur d'autres terrains. 

À commencer par celui de Francis-Le-Blé ce vendredi soir. Pas vraiment en forme devant leur public, les Brestois sont également friables et vont devoir réaliser un gros match s'ils veulent l'emporter. 

Enfin, d'un point de vue comptable, le club du Rocher sait qu'il ne doit pas se faire décrocher à deux semaines de la trêve hivernale, car dans le même temps, Lille reçoit Marseille et le quator de tête ne doit pas être perdu de vue. Pour cela, des joueurs comme Aleksandr Golovin, Maghnès Akliouche, Ansu Fati, voire Paul Pogba doivent prendre leur destin en main, celle d'une collectif qui mérite mieux qu'une place dans le ventre mou de Ligue 1.