Après un début de saison réussi et une qualification pour la phase de championnat de Ligue Conférence, le RC Strasbourg avait subi un premier coup d'arrêt avant la trêve en s'inclinant à Monaco. Pas de quoi cependant remettre en cause le statut de favori du jour des Alsaciens contre Le Havre, même si les Normands avaient décroché leur premier succès lors du match précédent contre Nice.
De quoi créer un élan ? En trois minutes, les Havrais manquaient d'ouvrir le score, Mike Penders sortant une parade quatre étoiles sur une tête de Yassine Kechta. Les Alsaciens mettaient du temps à émerger, mais quand ils récupéraient le ballon, ils le confisquaient et faisaient tomber le rythme de leurs adversaires. La rencontre s'équilibrait alors, et les duels étaient de plus assez rudes.
Le HAC ne renonçait pas pour autant, continuait de porter le danger dans le camp strasbourgeois, tentant de forcer la décision sur les côtés. Les centres se multipliaient, mais la finition était bien trop imprécise. Strasbourg était quelque peu aphone... jusqu'à la 32ème minute, quand, trouvé dans la surface, Valentin Barco envoyait une frappe qui mettait enfin Mory Diaw à contribution.
Panichelli en sauveur
Toutefois, c'est un 0-0 qui sanctionnait la première période, et il y avait de quoi être déçu. Malgré de belles intentions, l'exécution était clairement absente. Elle manquait d'arriver en moins de trois minutes, quand Joaquín Panichelli échappait à la vigilance de l'arrière-garde havraise, mais malgré toute son application, il ne trouvait que le poteau.
La réaction des visiteurs venait via une demi-volée de Gautier Lloris, qui frôlait la barre (52e). Le match s'emballait enfin, entre une frappe enroulée signée Samuel Amo-Ameyaw et une tentative de Fodé Doucouré. Mais toujours pas de but à l'heure de jeu. Et alors que la rencontre semblait lancée, le rythme retombait alors subitement. Un coup franc cadré de Kendry Páez à l'aube du dernier quart d'heure semblait néanmoins relancer la machine.
Strasbourg était de plus en plus dangereux, multipliait les ballons chauds dans la défense normande, Martial Godo enroulait une frappe au-dessus (87e), mais allait finalement faire la décision d'un crochet qui poussait Loïc Nego à commettre l'irréparable. Pénalty, Joaquín Panichelli avait les nerfs d'acier et faisait trembler les filets au grand bonheur de La Meinau. Malgré le carton rouge absurde de Lucas Høgsberg, Strasbourg s'impose 1-0 et reste dans le peloton de tête de Ligue 1, au grand désespoir du Havre, qui a bien failli rentrer avec un point...
Homme du match Flashscore : Joaquín Panichelli