"J'étais prêt à partir, mes dirigeants le savaient, insiste-t-il dans L'Equipe. L'épisode de dimanche soir a été la goutte d'eau, une de plus. Je me suis demandé ce qu'on avait fait pour vivre des choses comme ça. Je veux bien qu'on manifeste son mécontentement, mais il y a des manières de le faire : avec des banderoles, des sifflets, des grèves des chants... Mais là, c'est quoi la prochaine étape ? Je ne serais pas parti pour des raisons sportives."
"Je n'ai pas eu l'actionnaire, ni le responsable de l'actionnaire depuis dimanche soir, et c'est moi qui ai appelé le président lundi en fin de journée parce que je n'arrivais pas à avoir de nouvelles de Florian Maurice (directeur sportif ndlr). J'assume mes responsabilités en restant l'entraîneur. Ah ben voilà, Jean-Claude Blanc (le directeur général d'Ineos Sport ndlr) vient de m'écrire, on est mercredi matin... Je reste pour que chacun assume ses responsabilités", explique Franck Haise, annoncé partant mardi soir avant cette nuit blanche.
"Il y a des joueurs qui se sont fait taper. On n'a pas 5 et 7 jours d'ITT par hasard. Le directeur sportif s'est fait taper, cracher dessus ; qu'on ne me dise pas que ça ne s'est pas passé. Il faut assumer ses responsabilités et ça n'a pas été le cas.
J'espère qu'un jour les choses bougeront réellement. Même ceux qui n'ont pas été frappés sont choqués. Les joueurs ne comprennent pas. Qu'est-ce qu'il se serait passé si un mec avait réagi ? Certains sont venus cagoulés, avec des boules de pétanque... C'était pour jouer à la pétanque ?", a-t-il également expliqué.
