Il y a peu de joueurs aussi capitaux qu'Ilan Kebbal au Paris FC. Déjà très bon artisan de la montée en Ligue 1, l'Algérien fait régulièrement des merveilles en Ligue 1. La dernière en date ? Sa somptueuse frappe enroulée inscrite contre Lyon mercredi, contribuant à la remontée de son équipe. En pleine forme, le milieu offensif entend bien poursuivre sur sa lancée, et pourquoi pas briller encore un peu plus contre Monaco ce samedi.
"Je suis en confiance, j'aime tout donner"
Il était encore dans les bons coups en milieu de semaine. Kebbal n'a pas hésité à parcourir le terrain, se jeter sur les ballons et dans la surface adverse pour retourner la situation à son avantage. Sorti ainsi vainqueur dans 14 de ses duels, et très bon passeur (94% de passes complétées), il a accompagné le PFC vers de meilleurs horizons. Une tâche difficile lorsqu'on est mené 3-0.
Mais, cela lui est intrinsèque. Interrogé mercredi en zone mixte, le joueur a soutenu qu'il était "en confiance. J'ai fait une préparation complète. L'an dernier, j'ai été blessé, mais j'ai forcé un peu. Je me sens bien. Quand j'enchaîne, je suis en confiance. Je suis un joueur qui aime jouer tous les matchs et tout donner", a-t-il expliqué dans des propos repris par Flashscore.
Et se vouer à la cause du promu, Kebbal le fait avec brio. Pour cause, le joueur comptabilise désormais 5 buts et 4 passes décisives en 10 matchs. Cela fait de lui le 4e meilleur buteur du Championnat (à égalité avec Ansu Fati) et le second meilleur passeur (à égalité avec Félix Correia et Vitinha).
Sa qualité a notamment bien failli mettre Strasbourg en déroute (2-3, note 8/10 avec Flashscore Ratings), et a eu raison de Metz cette saison (3-2, deux buts, note de 9). Il ne serait pas étonnant qu'il pose également de gros soucis à Monaco.
Important pour le collectif parisien
Les capacités individuelles de Kebbal ne lui servent pas qu'à atteindre de bonnes statistiques personnelles. Elles aident aussi profondément le collectif. A la 12e place de la Ligue 1 après 10 journées, le PFC s'en sort beaucoup mieux que les deux autres promus (Metz, 18e et Lorient, 16e). Le Marseillais effectue aussi des passes clés, tient le ballon, exploite les espaces et dynamise grandement le jeu. Et ceci, même quand il semble fermer.
En chef d'orchestre, il guide ses coéquipiers, tout en créant des déséquilibres. Ce dont le PFC va drôlement avoir besoin ce week-end face à Monaco, mais aussi ensuite contre Rennes (le 7 novembre), ou Lille (23 novembre).
"J'ai été surpris par son côté défensif. Je pensais qu'il jouait surtout quand il avait le ballon comme beaucoup de joueurs de son profil, c'est-à-dire en provoquant ses adversaires en un contre un", a aussi récemment dévoilé Pierre-Lees Melou, interviewé par Eurosport. "Au final, c'est quelqu'un qui bosse énormément défensivement, qui fait plein d'efforts et a une grosse VMA. Il court beaucoup sur le terrain et peut-être même plus que nous les milieux axiaux".