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"Il n'y pas le feu", assure Jean-Pierre Rivère, le président de l'OGC Nice

Jean-Pierre Rivère en septembre dernier.
Jean-Pierre Rivère en septembre dernier.VALERY HACHE/AFP
Après l'élimination à Saint-Brieuc (2-1), et à la veille de la réception de Lens en L1 dans une Allianz Riviera où la tribune Sud sera fermée après "l'affaire de la banderole", le président niçois Jean-Pierre Rivère s'est voulu mobilisateur, ce vendredi lors d'une conférence improvisée.

Avant la conférence de presse d'avant-match de son entraîneur Franck Haise, Jean-Pierre Rivère a souhaité prendre la parole après la défaite en Coupe de France sur le terrain du club breton de National 2.

Après avoir regretté d'"être passé au travers en coupe d'Europe" et s'être dit "navré" de l'élimination en Coupe, il a axé son discours sur l'objectif de "qualification européenne", voire "de Ligue des champions".

"Je prends la parole parce que je pense qu'il n'y a pas le feu, a-t-il dit. Je comprends la déception de nos supporters. Tout le monde peut penser qu'il ne reste que des équipes abordables, à part Paris. On n'y est pas. On fait quoi ? On s'assoit et on pleure ? Non ! On relève la tête, on continue, et on va chercher en L1 ce qu'on doit aller chercher."

Aujourd'hui, "on est cinquième (1 point devant Lens, sixième, NDLR), on n'est pas quinzième ou seizième", a-t-il insisté. "Oui, on aurait pu faire mieux. Mais on a une équipe qui est costaude", "en qui j'ai confiance", comme "j'ai confiance dans l'entraîneur et son staff", a-t-il ajouté.

Après la banderole "raciste et injurieuse" des supporters niçois contre Marseille, la LFP a fermé à à titre conservatoire la tribune sud de l'Allianz Riviera. Le groupe d'Ultras qui la fréquente estime ne pas avoir été soutenu par le club et boycottera la rencontre contre Lens.

"On a besoin de nos supporters, a conclu Rivère. Le dialogue avec eux est important. On va se réunir, se voir. Ils font part de leurs difficultés. On les comprend. Mais on n'abandonne pas nos supporters. On a des contraintes qu'il ne faut pas sous-estimer. On passe en commission de discipline mercredi prochain. Après, on pourra s'exprimer tranquillement sur le sujet."