Et si Strasbourg était européen en fin de saison ? Véritable hit de cette année 2025, la plus jeune équipe d'Europe s'est offert une troisième victoire consécutive en Ligue 1 ce dimanche à la Meinau, en s'imposant 2-1 face à Toulouse. Trois points qui permettent aux hommes de Liam Rosenior de se classer septième à seulement un point de Lille, qui occupe la première place qualificative pour une Coupe d'Europe, mais aussi de poursuivre leur série de six matchs sans défaite.
Invaincu depuis trois matchs, Toulouse a subi la loi du très talentueux Andrey Santos, qui a signé un véritable golazo pour mettre les siens devant, après avoir longtemps couru derrière le score. Carles Martinez Novell et son staff n'ont toujours pas battu les Alsaciens, après quatre rencontres entre les deux clubs depuis août 2023.
Franck Magri, l'homme en forme de Toulouse
La rencontre a démarré par un énorme ping-pong entre les deux équipes. Une minute de jeu à peine après le coup d'envoi, Emanuel Emegha envoie déjà un pétard s'écraser sur les montants de Kjetil Haug, après un 3 contre 2. L'ouverture du score sera finalement toulousaine, après une sublime passe de l'extérieur signée Cristian Casseres, qui trouve Yann Gboho à gauche de la surface. L'ex-Rennais frappe du droit, mais bute sur Đorđe Petrović, et le ballon revient dans les pieds de Franck Magri, qui signe ainsi son 4e but en 4 matchs (3e).
Un début de match en trombes, avant que le rythme ne retombe et ne soit ponctué que par des fautes. Emegha réveille la Meinau, lancé par Ismaël Doukouré dans la profondeur, et oblige Charlie Cresswell à un tacle à l'arrachée pour dégager en corner (19e). Agacés par les déboulés de Diego Moreira puis Andrey Santos, Magri puis Casseres héritent de cartons jaunes pour des actions défensives limites (24e et 28e).
La fin du premier acte voit Carles Martinez Novell réclamer un pénalty après une percée de Gboho qui cherche Aron Dönnum dans la surface, mais la faute de Valentin Barco n'est pas retenue par la VAR (38e). Petrovic lui manque totalement sa sortie aérienne sur un corner, mais est supplée par Guela Doué (41e). Strasbourg se réveille : Samuel Amo-Ameyaw prend sa chance aux 20 mètres, puis Diego Moreira ose une volée aux 30 mètres, mais les deux joueurs voient leurs frappes lointaines être contrées (44e). Magri tente un ciseau au bout du temps additionnel, mais Petrovic suit et capte (45e+2).
Deux buts en sept minutes pour remettre Strasbourg devant
Au retour des vestiaires, les Alsaciens démarrent encore trop forts et cette fois-ci, ils marquent. Une belle combinaison entre Diego Moreira et Valentin Barco offre à Félix Lemaréchal le ballon du 1-1, qu'il n'a plus qu'à smasher de la tête au second ptoeau (47e). À l'opposé du terrain, Gboho se débarasse de Mamadou Sarr et s'offre un face-à-face avec Petrovic, qui capte sans problème (51e). Emegha répond en usant de sa vitesse pour se défaire de Cresswell mais Sebastian Nanasi ne cadre pas sa reprise en retrait (53e).
Andrey Santos lui va bien, très bien cadré, son énorme pétard à l'entrée de la surface pour signer le but du 2-1 dans la foulée, servi par les deux hommes à la baguette juste avant et une petite remise de Lemaréchal, buteur et donc passeur en sept minutes (54e). Le Brésilien signe sans doute LE but de la 26e journée. Gboho lui tente encore, avec une frappe du droit repoussée par Petrovic (61e), quand Amo-Ameyaw bute lui aussi sur Haug après une percée de l'autre côté du terrain (63e).
Les hommes de Liam Rosenior sont proches du 3-1 sur une nouvelle percution de Moreira, qui cherche Emegha au second poteau, mais le centre est trop fort pour être rabattu dans les cages par le meilleur buteur strasbourgeois (72e). Moreira a failli encore faire la différence sur son côté gauche mais a été stoppé une première fois par Rafik Messali (77e), avant de servir Nanasi en retrait aux six mètres, mais le Suédois envoie sa reprise au-dessus (78e). Casseres cherche l'égalisation aux 18 mètres mais Petrovic répond encore (85e). Avec huit minutes de temps additionnel, les Toulousains poussent pour égaliser mais ils ne se montrent pas assez dangereux pour le très serein Petrovic.