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Gianluigi Donnarumma, réel coupable ou simple dommage collatéral ?

Donnarumma est sous le feu des critiques à Paris.
Donnarumma est sous le feu des critiques à Paris. AFP
Celui qui a quitté l'AC Milan, en 2021, s'est créé beaucoup de détracteurs au sein du club de la capitale depuis quelque temps.

Si vous avez joué au football en tant que joueur de champ, vous avez très certainement vécu des situations où, après un but encaissé par votre équipe, vous êtes allés demander à votre gardien pourquoi il n’avait pas réussi à mieux faire : "Pourquoi tu ne l’as pas boxé ?" ; "tu n’aurais pas pu la dégager en touche ?" ; "la prochaine fois, essaye de la capter, non ?".

À chaque fois, le joueur de champ s’en prend à son gardien comme si lui-même avait la science infuse. Et pourtant, seul ce dernier connaît parfaitement son travail, car être gardien de football, c’est un poste très particulier. 

Vous aurez très certainement déjà entendu que dans ce sport, il y a deux positions qui sont propres à leur condition. Celle de l’attaquant de pointe, parce qu'il doit avoir le sens du but. Et celle du gardien de but, qui doit être celui qui rassure les siens par ses parades, par ses paroles à sa défense, par ses relances propres et par ses anticipations… Un poste très exigeant au plus haut niveau.

À qui la faute ?

Au Paris Saint-Germain, depuis plusieurs années maintenant, Gianluigi Donnarumma fait l’objet des critiques des journalistes, supporters et même, à en croire les bruits de couloir au Parc des Princes et au Campus PSG, de ses dirigeants et son staff. Face à Newcastle, beaucoup ont accablé l’Italien sur le but d’Isak, après avoir repoussé le ballon au lieu de le capter. De même contre l'AS Monaco, où le premier but monégasque fait suite à une relance hasardeuse de sa part. 

Bien. Nul doute que Donnarumma aurait pu faire mieux sur ses deux actions qui, l’une des deux, a valu cher au PSG. Mais est-il réellement l’unique responsable ? Pas si sûr… Si on re-regarde le but des Magpies, la vision de l’ancien Rossonero est gênée par ses coéquipiers et la frappe, elle, est compliquée à anticiper. Quasiment à ras du sol et avec un petit rebond avant d’être stoppée, celle-ci est un calvaire pour un portier de presque 1,96 m. 

Par contre, nous pouvons questionner la façon de défendre des Parisiens sur cette action, laissant Livramento faire ce qu’il veut avant de décaler Almirón. Aussi, le but est la finalité d'environ une vingtaine de minutes où Paris était totalement à court d’idées face au collectif d’Eddie Howe. Impossible de ressortir le ballon proprement tant le travail tactique adverse et le pressing étaient fait intelligemment. Oui, Newcastle jouait bel et bien à quelque chose, n'en déplaise à Kylian Mbappé. Alors rendre pour seul coupable Donnarumma est assez culotté…

Et là, les plus sceptiques vous diront que ce qu’il a fait contre Monaco mérite de passer par la case "banc de touche" pendant plusieurs matches. C’est vrai que la relance de l’Italien est catastrophique et jamais celui-ci ne doit jouer court au regard du pressing monégasque. Néanmoins, encore une fois, la question est de savoir pourquoi Donnarumma réalise cette relance. 

Rappelez-vous comment Luis Enrique avait été furieux après la relance de son gardien sur le deuxième but du PSG face à Lyon. C’est bien connu, l'Espagnol demande à son joueur de jouer court et au sol le plus souvent et ce, sachant qu’il n’est pas le meilleur dans ce domaine-là. Face à l'ASM, c’est ce que l’Italien a fait, appliquer les consignes de son coach, sous peine de le voir passer une gueulante dans le vestiaire.

Alors, qui est le véritable fautif ? Très certainement pas Donnarumma… À partir du moment où vous savez que votre portier à un point faible, vous essayez d’y remédier, pas d’accentuer le problème. Le Paris Saint-Germain a de la chance d’avoir un gardien de ce niveau. Sur sa ligne, le gardien de 24 ans fait, sans aucun doute, partie des meilleurs au monde. Les observateurs doivent s'en rendre compte. Mettez l'Italien sur la liste des transferts, vous verrez la quantité de grands clubs qui viendront taper à la porte. 

Comme souvent, il est toujours plus facile de critiquer sans prendre le temps de réfléchir. Si Donnarumma a réalisé ces deux "boulettes", c’est qu’il y a une raison. Et cela, seul un gardien de but peut le comprendre. 

Pablo Gallego - Senior News Editor
Pablo Gallego - Senior News EditorFlashscore France
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