Interrogé sur l'impact de l'arrêt de jeu décidé par l'arbitre en raison de chants homophobes lancés par la tribune populaire sud de Nice, Haise a répondu: "Si je commence à utiliser des excuses pour justifier le penalty, ça n'a pas de sens. Et j'ai l'impression qu'on en fera les choux gras".
"Au-delà du résultat frustrant, en deuxième période on doit avoir plus de qualité dans notre jeu pour se créer plus de choses, éviter le 1-0 hypothétique et laisser cette équipe continuer à y croire, a-t-il continué. C'est à nous de faire mieux."
S'il a été satisfait des retours des premières titularisations de la saison de Bombito, Cho et Abdi, blessés de longue date, il a reconnu que le début de saison était "vraiment insuffisant" sur le plan comptable.
"On espérait plus et mieux mais c'est notre réalité, a-t-il conclu. Et il va falloir hausser notre niveau parce qu'on sait que le niveau des adversaires va encore augmenter."
Côté parisien, Stéphane Gilli a trouvé "l'égalisation méritée". "Ce que j'ai aimé c'est la réaction, a-t-il apprécié. On a été plus dominant en deuxième mi-temps. Cela montre le caractère de cette équipe parce qu'on est souvent mené."
Concernant l'interruption, "elle m'a plus gêné qu'autre chose parce qu'on était dans un temps fort, a-t-il assuré. J'ai eu peur que cela casse un peu le rythme du match. Cela n'a pas été le cas." Et le PFC a égalisé.
