"J'essaie de faire progresser mon équipe et je n'y arrive pas forcément", a reconnu l'entraîneur de Nice, Franck Haise après le nul concédé dimanche à domicile contre le Paris FC (1-1), lors de la 6e journée de Ligue 1.
Interrogé sur l'impact de l'arrêt de jeu décidé par l'arbitre en raison de chants homophobes lancés par la tribune populaire sud de Nice, Haise a répondu: "Si je commence à utiliser des excuses pour justifier le penalty, ça n'a pas de sens. Et j'ai l'impression qu'on en fera les choux gras".
"Au-delà du résultat frustrant, en deuxième période on doit avoir plus de qualité dans notre jeu pour se créer plus de choses, éviter le 1-0 hypothétique et laisser cette équipe continuer à y croire, a-t-il continué. C'est à nous de faire mieux."
S'il a été satisfait des retours des premières titularisations de la saison de Bombito, Cho et Abdi, blessés de longue date, il a reconnu que le début de saison était "vraiment insuffisant" sur le plan comptable.
"On espérait plus et mieux mais c'est notre réalité, a-t-il conclu. Et il va falloir hausser notre niveau parce qu'on sait que le niveau des adversaires va encore augmenter."
Côté parisien, Stéphane Gilli a trouvé "l'égalisation méritée". "Ce que j'ai aimé c'est la réaction, a-t-il apprécié. On a été plus dominant en deuxième mi-temps. Cela montre le caractère de cette équipe parce qu'on est souvent mené."
Concernant l'interruption, "elle m'a plus gêné qu'autre chose parce qu'on était dans un temps fort, a-t-il assuré. J'ai eu peur que cela casse un peu le rythme du match. Cela n'a pas été le cas." Et le PFC a égalisé.