Qui avait dit que Habib Beye était menacé ? Après un match nul 2-2 face à Toulouse, le technicien était plus que jamais sur la selette du côté de Rennes. Mais toujours en poste au moment d'affronter Strasbourg, Beye a signé une première victoire face à Strasbourg puis une deuxième ce vendredi face au Paris FC, qui a pourtant dominé la partie. Il a suffi d'un très long ballon pour Breel Embolo dans la profondeur en fin de match pour débloquer la rencontre en faveur des Bretons. C'est la première fois de la saison que les Rennais gagnent deux matchs de suite cette saison. Ils sont 8es de Ligue 1, quand le Paris FC est 11e.
Un Paris FC dominateur mais pas vainqueur
Dans un match qui peine à se lancer, le Stade rennais domine mais sans jamais se montrer dangereux. À l'image de ces corners qui s'enchaînent, toujours repoussés par la défense du Paris FC (12e et 13e). Il faudra attendre la 20e minute et une passe merveilleuse de Lillian Brassier en profondeur pour Moussa Al Tamari qui centre fort au premier poteau. Obed Nkambadio repousse d'une manchette (19e). Et les locaux répondent avec leur première opportunité de la partie. À la baguette, Ilan Kebbal. L'ailier du PFC tente une frappe des 40 mètres pour lober Brice Samba qui se recule bien et enlève le ballon (23e).
Toujours à la recherche d'une faille, Djaoui Cissé tente un corner enroulé mais Nkambadio détourne le ballon du bout de la main (24e). Et ça repart de l'autre côté du terrain, avec un corner très bien tiré au point de pénalty repris par Moustapha Mbow qui smashe sa tête sans réussir à trouver beaucoup de puissance. Attentif sur sa ligne, Samba capte le ballon (32e). Le Paris FC se procure encore une belle action, avec un une-deux sollicité par Pierre Lees-Melou. Il récupère de la poitrine dans la surface et envoie une volée à ras de terre au premier poteau, que Samba repousse façon gardien de hand (35e).
Le match s'emballe enfin et Meïté claque une bonne tête croisée plein axe qui termine juste au-dessus de la transversale (36e). A la lutte avec Anthony Rouault, Jean-Philippe Krasso parvient à entrer dans la surface avec une belle passe en profondeur. Sa frappe du pied gauche enroulée est sortie par Samba (39e). Puis Ilan Kebbal exhulte : dans la profondeur, le numéro 10 parisien est venu signer un tacle salvateur dans les pieds d'Al-Tamari qui filait seul vers le but du PFC (41e). Juste avant la pause, Mahdi Camara lance Meïté en profondeur. L'attaquant pénètre dans la surface et frappe puissamment croisé du pied droit à ras de terre. Le gardien du Paris FC se détend rapidement sur sa droite pour repousser (45e).
Une passe géniale de Valentin Rongier pour l'ouverture du score
À la reprise, Kebbal repart de plus belle et déborde à droite puis repique à gauche. Il tente d'enrouler sa frappe mais c'est au-dessus (47e). Il faudra encore une belle intervention de Samba pour permettre à Rennes de conserver le 0-0, lorsque Samir Chergui tente une frappe à ras de terre et à ras du poteau (49e). Djaoui Cissé tente de réagir et centre une première fois, puis adresse un bon coup franc bien repoussé par Nkambadio du poing (55e).
Rennes a encore très chaud sur un débordement de Krasso, qui centre au deuxième poteau pour trouver Chergui qui se jette mais bute sur le poteau (64e). Rennes a pourtant des occasions pour revenir. Comme ce coup franc très bien placé à l'entrée de la surface, dont se charge Ludovic Blas qui l'envoie au-dessus (67e). Le PFC continue de mettre une grosse pression devant la surface rennaise. Après une frappe en une touche de Moses Simon qui passe à côté, Thibault De Smet signe une enroulée sublime à l'entrée de la surface qui se fracasse sur l'équerre de Samba, battu (77e).
Mais contre le cours du jeu, Rennes ouvre le score, après une sublime ouverture de Valentin Rongier qui glisse une bonne passe en profondeur pour Breel Embolo. En bout de course, le Suisse ajuste Nkambadio et glisse parfaitement son ballon entre le retour du défenseur et le portier parisien, 0-1 (82e). Mais Rennes aurait pu se faire égaliser en fin de match, lorsque Vincent Marchetti, pas attaqué, prend la frappe à l'entrée de la surface mais frôle le poteau (87e).
Quentin Merlin a littéralement gaspillé une relance exceptionnelle en profondeur, qu'il n'avait plus qu'à pousser au fond en bout de course. Mais face au gardien du Paris FC, le défenseur envoie une chandelle au-dessus des cages (90e+4). Pas de but du break, mais une victoire 1-0 qui fait du bien pour les Bretons.
