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Et si Ousmane Dembélé était l'homme de la seconde partie de saison du PSG ?

Ousmane Dembélé brille de mille feux ces dernières semaines.
Ousmane Dembélé brille de mille feux ces dernières semaines.MAHMUD HAMS/AFP

Particulièrement bon lors des derniers matches, Ousmane Dembélé pourrait bien prendre le relais de Bradley Barcola en attaque. Il a ouvert le score face à Lyon, a marqué un doublé contre Monaco, puis a offert le Trophée des champions au PSG, le N°10 a peut-être passé un cap.

Depuis le début de saison, le Paris Saint-Germain est à la recherche d'un joueur capable de mettre des buts régulièrement afin d'engranger les victoires. Sur le plan européen, les hommes de Luis Enrique ont manqué d'efficacité, un peu moins en Ligue 1.

Bradley Barcola s'est notamment mué en attaquant prolifique, mais son rendement n'a pas tenu sur la longueur. Ce n'est pas dramatique pour autant, mais avec la blessure de Gonçalo Ramos et les mauvaises performances de Randal Kolo Muani, seul Ousmane Dembélé pouvait être l'éclaircie dans la surface parisienne. Or, l'ancien joueur du Barça n'a pas non plus répondu au rendez-vous en Ligue des champions.

Irrégulier semaine après semaine, Dembélé a tout de même été convaincant en championnat et tout particulièrement depuis le mois dernier. Avec Manchester City et Stuttgart pour les deux rencontres restantes de la phase de ligue, le PSG va avoir besoin de son N°10.

Et, justement, l'international français semble avoir les capacités pour remplir ce rôle de leader technique – qu'il sait d'ailleurs endosser par moments depuis le départ de Kylian Mbappé l'été dernier.

De grands défis l'attendent

Malgré son irrégularité dans les moments importants, Dembélé a su endosser le rôle de leader depuis le début de saison. Face à Brest, Marseille ou encore Monaco, il a su se révéler important pour ramener un résultat positif. 

En Ligue des champions, là où on l'attend le plus – comme le PSG dans sa globalité –, il a été plutôt bon contre Gérone, le PSV Eindhoven et l'Atlético de Madrid. Mais ça n'a pas suffi pour que son équipe obtienne trois victoires. À Munich, il a sombré comme ses coéquipiers. Or, en 2025, Paris n'a plus le droit à l'erreur si l'objectif est d'aller au bout de la compétition. 

Ça tombe bien, car un gros défi se présente d'ici dix jours : Manchester City au Parc des Princes. L'idéal serait de réaliser une performance complète pour démarrer cette seconde partie de saison au mieux. Pour cela, il n'aura probablement pas le choix que de transpercer la défense de Pep Guardiola, comme il a su le faire récemment face à celle d'Adi Hütter

Toutes proportions gardées, Dembélé semble paré à cette éventualité dans le sens où il a progressé dans le dernier geste. Il y a toujours du déchet, mais moins qu'auparavant et dans la tête, il paraît plus libéré. Reprendre le flambeau laissé par Mbappé n'est pas chose aisée. Mais après quelques mois en autonomie – bien qu'aidé dans sa mission par Barcola –, le N°10 parisien pourrait bien être prêt à porter le PSG.

Sur le terrain, malgré ce qui a pu se passer avec son entraîneur Luis Enrique, on sent un joueur libéré, n'hésitant pas à faire parler son football. Il y a bientôt dix ans, il s'était révélé grâce à ses dribbles chaloupés, cette saison, Dembélé a pris de vitesse de nombreux défenseurs. Et, avant de défier City, l'ailier de 27 ans a trois rendez-vous pour s'échauffer : Saint-Étienne, Espaly et Lens.

"Pas de vœu particulier concernant qui que ce soit. Je n'ai rien à dire de particulier sur aucun joueur. Je suis content de ce que je vois, content de générer de la concurrence", a d'ailleurs lâché Luis Enrique devant les journalistes samedi.