Le Real Madrid : "Je ne sais pas si c'est encourageant ou pas, ça reste une défaite. On ne peut pas être contents de ça. On peut faire beaucoup mieux. Il y a beaucoup de choses en plus qu'on peut avoir, un peu plus de courage surtout après l'expulsion, de gestion du ballon, de clarté sur les 20 minutes où ils venaient nous presser haut, on aurait pu chercher un peu plus la profondeur. On reste l'OM, une grande équipe avec de grands joueurs. On pourra se dire heureux quand on gagnera le match. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs. On a commencé notre parcours il y a un an et les grandes équipes n'ont pas été "équipes" rapidement, il faut du temps."
Ses attentes : "Je pense que la lucidité, on peut la prendre à travers la sérénité intérieure. Mais la sérénité, on peut la prendre aussi des motivations qu'on a. Les deux choses sont bonnes, l'une n'exclut pas l'autre. Si tu n'es que serein... si tu n'as que l'ambition, mais pas la sérénité, alors tu ne peux pas avoir l'envie d'aller au Bernabéu et d'aller gagner le match contre le PSG. Ça dépend des caractères."
Les axes de progression : "Au Bernabéu, on n'était pas non plus les mêmes que l'an dernier au Vélodrome contre le PSG. Cette année, j'ai une équipe forte. Aguerd, Pavard, Aubameyang, Gouiri... il y en a énormément, il y a des joueurs d'expérience aussi. L'équipe doit parler une langue universelle, qui vient de la tête, avec le même esprit de jeu et la même mentalité. On doit progresser au niveau du jeu et de la mentalité. C'est un parcours et j'espère qu'on y arrivera le plus tôt possible."
Aguerd : "On verra demain, après-demain. On suit vraiment tous les protocoles médicaux. La santé passe avant tout. Après, on verra."
La rotation : "Les bases sont là. On ne peut pas changer tout le temps 7-8 joueurs. La structure restera la même. Kondogbia, on verra, c'est un joueur très important, mais on a aussi d'autres joueurs à disposition : Gomes, Paixao, Vermeren, etc."
Traoré : "Traoré s'est fait mal samedi contre Lorient. Il va être indisponible quelques semaines."
Les automatismes : "Il faut le temps nécessaire, que les choses nouvelles deviennent une habitude, deviennent des mécanismes. Les joueurs s'engagent à courir, à aider les autres, mais après, avec le ballon, le choix dépendra toujours du joueur. Avoir 11 joueurs ensemble et faire en sorte qu'ils raisonnent de la même façon, au début ça créé un jeu un peu ralenti. Après, ça devient quelque chose d'inné. Contre Aston Villa, il y avait encore Rabiot, Rowe, Medina qui jouait à son poste : tant avec que sans le ballon, on se lâchait, on était plus naturels. C'est vrai que là on est retournés un peu en arrière."
Greenwood : "Je m'attends de sa part qu'il devienne un joueur total, comme les plus grands joueurs en Europe. Hier, j'ai vu un peu de Newcastle-Barcelone, j'ai vu Raphinha qui pressait tout le monde les 20 dernières minutes, avec une détermination incroyable. Je vois aussi Mbappé à Madrid, Dembélé aussi. Moi, je voudrais l'aider. J'aimerais qu'il devienne un joueur complet, un joueur d'équipe. C'est mon travail, ce n'est pas seulement un travail individuel. Le collectif, tu l'améliores en améliorant les individualités."
Ses plans de jeu : "A Madrid, le plan était vraiment de ne pas laisser la profondeur à Mbappé. Mais il y avait trop d'espace entre Balerdi et Aubameyang, donc tu cours davantage. Mais d'autres matchs, on laissait plus de profondeur et il y avait très peu d'espaces. Il faut trouver un point de rencontre entre les deux. Pas prendre les buts comme ceux qu'on a pris contre Rennes."
Les corners : "On a amélioré le tir car si tu tires bien le corner, tu as forcément plus de probabilités de marquer. Greenwood et Gouiri tirent bien. Aubameyang, si tu le mets dans la surface, il marque, Pavard aussi c'est un peu sa spécialité. J'aimerais que Balerdi se libère un peu sur les coups de pied arrêtés car il a aussi les qualités pour."