La dynamique : "À Saint-Étienne, on a fait 90 bonnes minutes. Il n'y a pas de bilan à faire. Il faut faire un gros match contre Lille, il faut avoir de la continuité demain pour apporter de la constance dans ce qu'on fait dans les résultats et l'attitude."
Lille : "À part le PSG, on a fait de bons résultats contre de belles équipes, mais on n'a pas fait ce qu'on aurait dû faire, à part contre Monaco. Il faut faire le même match demain que face à Monaco. Lille est une équipe très forte, c'est un test important pour nous."
L'aspect mental : "Derrière un entraîneur et un joueur, il y a un homme. Pour jouer au foot, la tête est plus importante que tout le reste. Il faut toujours s'y fier, s'accrocher à ces valeurs. C'est quelque chose qui passe avant le 343 ou le 433."
Wahi : "Wahi a un problème physique, je ne sais pas s'il sera disponible demain. Ce n'est pas une question de connaissance footballistique, même s'il ne les a peut-être pas eues dans le passé. C'est aussi une question d'adaptation dans un lieu important, différent de ce qu'il a connu.
C'est un bon garçon, un grand joueur avec un potentiel énorme. Je veux travailler pour qu'il puisse s'améliorer. Je crois aux individualités qui forment un collectif."
Ses attentes : "Les joueurs ont toujours été sérieux à 100 % depuis le début. Il faut évaluer l'aspect de toujours pousser au maximum, pensant que tous les entraînements sont comme des matchs. Si on réussit à avoir la capacité de se dire que dès qu'on enfile les crampons, c'est comme un match, c'est une question d'habitude. Kondogbia, Maupay, Rabiot sont évidemment en avance sur ça par rapport à Rowe ou Wahi mais c'est lié à un facteur d'âge ou d'expérience.
Je l'ai pris comme exemple lors de la réunion avec les joueurs, hier. J'anticipe une question sur Rowe ou Brassier qui jouent moins. Dans le foot, peu importe qui tu es, c'est le terrain qui décide. Rongier est devenu une pièce importante de notre équipe. J'espère que c'est la même chose pour Koné, Wahi, Rowe, Brassier."
Rabiot : "On aurait besoin d'avoir deux, trois et même Rabiot. Je lui ai demandé s'il avait un frère, mais il m'a dit qu'il ne jouait pas au foot. Il a cette capacité à marquer, il faut qu'il l'exploite même si ça ne doit pas devenir une obsession. Mais tous doivent un peu plus marquer."
Moumbagna : "En février, mars où je ne sais pas quand. J'espère qu'il sera là pour la fin de saison. Beaucoup d'équipes jouent avec un avant-centre fort physiquement. Avoir un point de référence qui protège le ballon. Ce n'est pas juste un joueur imposant mais qui aide son équipe à monter sur le terrain."
Le titre : "Je ne sais pas, mais vous continuez à me poser cette question. Je ne vais pas parler d'objectifs de classement. Ce n'est pas le classement qui m'intéresse, je veux remporter le match demain."
Les jeunes : "Sont-ils loin de taper à la porte de l'équipe ? Je ne sais pas. Mais le niveau est haut. Je n'ai pas peur de faire jouer les jeunes. Koum est entré en jeu contre Saint-Etienne. Je n'offre rien à personne, mais je m'intéresse aux jeunes."
Harit : "Harit a été sur le banc pendant un certain temps, il a fait une bonne semaine et sera disponible demain. On peut faire beaucoup de choses, c'est mieux qu'il soit disponible parce qu'en début de saison, il a été décisif pendant plusieurs matchs."
Les mots de Valentin Rongier
Ses sensations : "Je me sens bien. Le retour à la compétition fait du bien, rien ne remplace ça. Le fait d'enchaîner les matchs me fait du bien, j'ai encore besoin de jouer pour retrouver pleinement mes capacités."
Son temps de jeu : "Je revenais d'une longue blessure. Il y a eu du doute concernant ma capacité physique, mais je connais ma capacité de footballeur, je savais que je ne l'avais pas perdu et que ça allait revenir. J'ai fermé ma bouche et j'ai travaillé, je suis content que ça paie."
L'aspect mental : "Il ne parle pas quotidiennement du mental, mais c'est quelque chose qui compte pour lui. Une personne travaille au quotidien pour nous aider, elle est là en fonction de nos besoins. C'est quelque chose de très bien et important. Le coach ne comprenait pas pourquoi on n'arrivait pas à développer notre jeu au Vélodrome.
Je l'ai rencontrée deux fois, une fois pour l'aider à mieux connaitre le contexte marseillais. Je l'ai aussi rencontré ans le cadre de ma blessure parce que j'ai vécu des moments compliqués. Je voulais voir ce qu'elle pouvait m'apporter, j'ai eu un petit traumatisme dans ma tête avec la blessure."
Wahi : "C'est un joueur avec énormément de qualité, je ne me fais aucun souci pour lui. Il faut une période d'adaptation quand on arrive à l'OM, surtout quand on est attaquant. Il a énormément de qualité. C'est un jeune joueur, il n'est peut-être pas complètement mature, mais je ne me fais aucun souci."
Les ambitions : "Il y a énormément de qualités footballistiques et humaines. On a changé une partie de l'effectif. Il faut créer les liens sur et en dehors. Quand les joueurs se connaitront mieux, de plus belles choses vont se passer. Je ne me veux pas me faire de faux espoirs, mais on a un groupe avec beaucoup de qualité."
Le titre : "On se détend. On se rappelle quand on parlait de ça en début de saison, on a eu une période plus compliquée. La qualif en Champions League et après, on verra."
Pogba : "Je n'ai pas parlé à Adri (Adrien Rabiot) de ça, je n'ai pas vu qu'il avait fait le forcing. On connait la qualité de Pogba et s'il signe un jour à l'OM, ce serait une bonne chose."
De Zerbi : "Si je devais le définir en un mot, ce serait passion. C'en est presque maladif, il respire et mange foot."
Benatia : "Il est présent quasi quotidiennement. Il observe les séances pour savoir ce qui se passe. Il n'hésite pas à nous conseiller dès qu'il ressent qu'il y en a besoin."
Lille : "On s'attend à un match compliqué face à une équipe très bien organisée. Ce ne sera pas simple, mais on est chez nous et il faut que ça nous serve. Il faut s'appuyer sur le match de Monaco."
L'état d'esprit : "On est très concentrés, on connait l'importance de ces matchs. La coupe est le moyen le plus rapide d'obtenir un titre. On ne lâchera aucun match, on sera concentré à 200 % sur le match de demain, puis sur Saint-Étienne."
Les supporters : "Oui, les supporters sont cools. Ils ont été moins patients il y a certaines années. Oui, on est footballeur, il faut s'adapter le plus rapidement possible, mais chez certains, ça prend plus de temps. Je peux comprendre que certains se mettent une pression supplémentaire parce que quelque chose de jouer au Vélodrome."