"Un premier accord a été trouvé aux termes duquel, DAZN ayant soldé l'échéance de janvier 2025 (35 millions d'euros, NDLR), la LFP s'est désistée de la procédure de référé qu'elle avait initiée" devant le tribunal des activités économiques de Paris, indique un communiqué, que DAZN a aussi envoyé.
"Les discussions se poursuivent pour tenter de trouver un accord sur l'ensemble des difficultés rencontrées entre la LFP et DAZN", ajoutent les deux parties.
Elles n'évoquent néanmoins pas explicitement la procédure parallèle sur le fond entamée par DAZN, qui réclame 573 millions d'euros à la LFP pour "tromperie sur la marchandise" et "manquement observé".
DAZN se plaint depuis plusieurs semaines des conditions d'exploitation difficiles liées au piratage et du manque de coopération de certains clubs pour mettre en valeur le "produit Ligue 1".
Confronté à un nombre d'abonnés dérisoire depuis la signature de son contrat en juillet 2024 (500.000 au lieu des 1,5 million espérés), la société britannique, qui a acquis les droits de huit rencontres de L1 par journée de championnat contre 400 millions d'euros annuels jusqu'en 2029, demande à la Ligue 309 millions d'euros pour "tromperie sur la marchandise" et 264 millions d'euros pour "manquement observé". Soit 573 millions au total.
La décision de DAZN de ne pas honorer la totalité des sommes dues en février avait provoqué une grande inquiétude au sein des clubs de Ligue 1, déjà menacés d'une grave crise financière liée à la baisse drastique de leurs droits TV avec l'entrée en vigueur de l'accord entre la LFP et DAZN.