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"Cette année, c'est simple pour moi de gérer le groupe", affirme De Zerbi

De Zerbi en Ligue des champions.
De Zerbi en Ligue des champions.MATTHIEU MIRVILLE/DPPI via AFP

À la veille du match à Metz, l'entraîneur de l'OM Roberto De Zerbi s'est exprimé face à la presse.

Son groupe : "C'est un gros effort à fournir demain. Metz a perdu des matchs dans les fins de match donc ça va être difficile, qui plus est à l'extérieur. Il va falloir bien jouer, ne pas risquer, être cynique en attaque et exploiter au mieux les occasions. L'équipe se sent bien, un peu fatiguée évidemment, car les matchs s'enchaînent. J'essaie de comprendre dans quelle condition se trouve Balerdi. Il a fait le premier entraînement avec nous aujourd'hui. Pour le reste, tous les autres joueurs sont disponibles à part Medina (plus Kondogbia et Traoré), sa blessure est le seul aspect négatif de cette période. On ne peut pas perdre de joueur, le turnover que je fais, c'est pour donner le juste temps de jeu et aussi mettre les meilleurs joueurs que je pense pour la rencontre donnée."

Paixao : "Parfois sur certains joueurs il faut investir en amont si on veut améliorer la condition physique et morale aussi. Quand ils sont sur le terrain, c'est la meilleure formule pour les aider. J'essaie de le faire jouer tout le temps. Quand il commence à baisser au niveau de son rendement, qu'il risque la blessure ou de trop se fatiguer, je le remplace. On souffre un peu de l'absence de Traoré. Contre l'Ajax, Gomes a joué. J'aurais peut-être dû le faire jouer à un autre poste. Mais Paixao est en train de revenir au niveau qu'on lui connaissait avant."

Traoré et Kondogbia : "J'espère les récupérer après la trêve. Déjà on verra s'ils seront prêts quand on reprendra les entraînements. Le mois d'octobre est un mois très important. On a Le Havre, Lens, Angers à domicile, on se déplace à Auxerre où l'an dernier ils nous ont fait saigner. Des matchs très difficiles. Au Vélodrome, on peut continuer sur cette lancée très positive. On aura aussi les matchs de Ligue des champions. Tous les joueurs doivent être prêts à jouer ces matchs. Dès le matin du match, il faut qu'on soit prêts et heureux de jouer à ce rythme, car on joue en Ligue des champions."

Sa gestion avec le calendrier : "On essaie de faire le moins d'erreurs possibles. Contre l'Ajax, Balerdi aurait dû jouer, mais il n'était pas à 100 % après Strasbourg. Le médecin m'a dit qu'il aurait pu jouer, mais il y avait un risque donc ça n'avait pas de sens. Si on complimente Benatia d'avoir construit une grosse équipe et qu'après on prend des risques, ça ne serait pas bon. On prend en compte tous les aspects : le type de match, la succession de matchs joués par les joueurs (par exemple Hojbjerg et Aubameyang qui n'avaient pas d'alertes, mais commençaient à enchaîner)."

Gouiri : "Je le vois toujours en forme. Je ne pense pas qu'il se pose autant que questions que vous. Il est serein, il sait qu'il peut jouer et rentrer en deuxième mi-temps. Il y a énormément de matchs. Cette année, c'est simple pour moi de gérer le groupe : il y a tellement de matchs que tout le monde joue. Au final, c'est le terrain qui parle. Je n'aime pas faire de tests. Mais Gouiri est un joueur fort.

Il a des caractéristiques d'Aubameyang. C'est un joueur de jeu, il aime jouer et faire jouer les autres. Il n'est pas toujours dans la surface. Il n'a jamais marqué 20-30 buts dans une saison, il n'attaque pas la profondeur. Contre Strasbourg, il jouait en un-contre-un. Contre l'Ajax, c'était différent donc en fonction du match, j'essaie de décider et de trouver la meilleure solution. L'apport et la contribution doivent toujours être les mêmes, peu importe que tu joues 90 minutes ou 20 minutes."

Metz : "Ce sont des matchs différents. Toutes les équipes souffrent de ces matchs, face à une équipe très fermée, très physique. Toutes les grandes équipes ont du mal à affronter ce genre d'équipe et nous encore plus, car on veut être une grande équipe et on ne l'est pas encore. Il faut lutter avec nos qualités, l'envie. Peut-être que la qualité qu'on a est plus élevée, car on joue dans d'autres compétitions. Mais si tu ne mets pas l'envie sur le terrain, les qualités d'une équipe qui est normalement supérieure ne se voient pas."

Vermeeren : "Sans doute qu'il jouera d'autres matchs. C'est le présent et aussi le futur du club. On travaille pour créer également le futur, pas seulement pour aujourd'hui et demain. Là en 2025, il est fort. Il a encore une très grande marge de progression. Sur le terrain, qu'il réussisse à être plus patron de l'environnement qui l'entoure. S'il devient moins timide en dehors des terrains, il pourra augmenter son rendement sur le terrain. Comme joueur, il est très fort."

Son milieu de terrain : "Rongier et Rabiot, ce sont deux très grands joueurs, ils ont fait de très grandes choses ici. Ils sont partis donc ça n'a pas beaucoup de sens de parler d'eux. On a pris de nouveaux joueurs, forts. Je vous l'avais dit avant même le match contre Lorient, j'étais très content de l'équipe. Ils sont certainement encore plus forts que ce que je savais d'eux, Aguerd, Pavard, etc. On a élevé nos attentes aussi. Quand tu as des ambitions fortes, les attentes augmentent. Il faut qu'on prouve tous les jours qu'on mérite. On est en train d'enchaîner les victoires, on a gagné contre le PSG. On pouvait penser que c'était Paris B ou C et au final, ils vont à Barcelone remporter le match donc, on peut dire qu'on a fait un très grand match."

Sa gestion après le mauvais début de saison : "Le mois d'août a été difficile. De par les résultats d'abord. Et l'histoire Rabiot-Rowe avec le mercato qui a décollé les derniers jours. On n'a rien fait de spécial, on a toujours travaillé de la même manière. Ce qui a changé, c'est l'arrivée de joueurs forts, tous ensemble, et qui sont de belles personnes. On avait hâte d'avoir des joueurs de ce calibre avec nous pour pouvoir nous relancer. Le match à Madrid a aussi été déterminant pour comprendre certaines choses footballistiques et qu'on prenne conscience de ce qu'on est nous-mêmes."