"C'est un résultat mérité au regard du cœur mis face à une grande équipe. Moi, c'est ça qui me fait plaisir, parce qu'en deuxième mi-temps, on les a bougés, on les a secoués", s'est félicité Gasset.
"On a retrouvé la Paillade. Entre le public, la révolte, l'injustice, on a voulu arracher un point. C'est petit, ce n'est pas beaucoup, on en a huit (points, ndlr), mais face à un adversaire comme ça, qui est dans les dix meilleures équipes d'Europe, on savait que ce serait un match difficile et qu'il fallait se mettre en mode commando. On a débuté timidement, en première mi-temps, on les a respectés, mais sans agressivité, avec un manque de bonne relance", a estimé l'entraîneur, dont l'équipe reste malgré tout à la dernière place de la Ligue 1.
"En deuxième mi-temps, on a fait un match de folie. Tout n'est pas extraordinaire, j'avoue, mais au bout du bout, on égalise et on prend un point", ajoute Gasset.
Dans une fin de match électrique, les nerfs de Jean-Louis Gasset ont cédé et l'entraîneur a été exclu à la 86ᵉ minute. Le successeur de Michel Der Zakarian, revenu dans l'Hérault fin octobre, a présenté ses excuses à l'arbitre M. Millot. "J'ai dit que je n'avais pas le droit de rentrer dans cette colère", a admis l'entraîneur.