Plus

Après le titre, le PSG veut rester invaincu à tout prix

Les joueurs du PSG célébrant leur titre face à Angers.
Les joueurs du PSG célébrant leur titre face à Angers.Michtof / PsnewZ / Bestimage / Profimedia
Déjà sacré champion de France et qualifié in extremis pour les demi-finales de la Ligue des champions, le PSG reprend le chemin de la Ligue 1 samedi au Parc des Princes avec un nouvel objectif: rester invaincu jusqu'au bout, du jamais-vu dans l'histoire de l'élite hexagonale.

Après les grandes émotions européennes de la semaine et l'accession dans la douleur au dernier carré de la C1 malgré la défaite contre Aston Villa à Birmingham (3-1, 2-3), Paris espère réussir là où les Nantais avaient finalement échoué en 1995, ne pas perdre un seul match de la saison en championnat. Les Canaris de Jean-Claude Suaudeau, sacrés champions cette année-là, avaient chuté lors de la 33e journée à Strasbourg. Depuis, Les Parisiens ont battu le record d'invincibilité mais sur deux saisons, avec 36 matches sans défaite entre 2015 et 2016.

Pour marquer encore davantage l'histoire, les hommes de Luis Enrique devront donc réussir la transition coupe d'Europe - championnat, et dans un premier temps bien négocier le duel face au Havre (16e, 27 pts) samedi (17h00) au Parc des Princes -- où la tribune Auteuil sera fermée -- pour la 30e journée puis celui à Nantes (13e) mardi en match en retard.

Remporter ces deux matches semble largement à la portée des champions de France mais cela ne semble pas si évident pour l'entraîneur du PSG. La réception du Havre sera même "l'un des matches les plus difficiles de la saison au niveau de la motivation", a souligné Luis Enrique, qui devra faire sans le défenseur équatorien Willian Pacho, malade.

Il faudra gommer les déchets dans le jeu vus à Birmingham: relances ratées, retards dans les duels, moins de pressing, fébrilité excessive en défense... "On n'a jamais été autant dominés" et "on n'était pas au niveau des exigences de Ligue des champions", avait d'ailleurs reconnu l'entraîneur espagnol mardi soir à Villa Park.

"Ecrire l'histoire"

Vendredi face à la presse, l'ancien sélectionneur de la Roja a eu un avis légèrement différent: "A froid, je ne suis plus influencé par le résultat et les émotions et on a été une équipe très courageuse. On a été capable de mener 2-0, j'ai bien aimé l'attitude de mes joueurs. On a commis quelques erreurs mais ça arrive. La majorité de ce que j'ai vu, c'est positif (...), je n'ai pas vu mon équipe faire des choses qu'elle ne devait pas faire", a-t-il expliqué.

"Ce ne serait pas juste de penser qu'on va écraser nos adversaires. Personne ne le croit, ni les joueurs ou le staff", a souligné Luis Enrique, qui vivra sa deuxième demi-finale européenne en deux ans au club.

Lors des derniers matches depuis le retour de la trêve internationale en mars, les Parisiens ont semblé avoir perdu un peu de leur ultra domination, comme si l'élan du début d'année s'était légèrement dissous, à l'image des rencontres face à Saint-Etienne (6-1) ou Angers (1-0) ou Dunkerque en Coupe de France (4-2). Les joueurs ont moins maitrisé, jouant plutôt par séquence.

Toujours en lice pour remporter tous les trophées cette saison, Luis Enrique l'assure: "L'objectif n'est pas encore atteint. Depuis notre arrivée, l'objectif c'est de faire l'histoire. Pour l'écrire, il faut tout remporter, en particulier le trophée que vous connaissez tous (Ligue des champions). On va tout donner pour atteindre ce résultat. Ce qui compte pour moi, c'est le chemin pour atteindre cet objectif. Cela dépend de nous."