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Après l'affront envers ses dirigeants, Véronique Rabiot souhaiterait qu'Adrien reste à l'OM

Rabiot lors du match à Rennes.
Rabiot lors du match à Rennes.MATTHIEU MIRVILLE/DPPI via AFP

La presse italienne a lâché une petite bombe ce jeudi matin : Véronique Rabiot souhaiterait que son fils, Adrien, reste finalement à l'OM, et ce, malgré l'approche de l'AC Milan.

On ne sait plus sur quel pied danser. Après avoir être passée dans plusieurs radios et avoir fait la une des journaux la semaine passée, Véronique Rabiot semblerait faire machine arrière. Tout portait à croire que l'avenir d'Adrien Rabiot allait être de nouveau en Italie, du côté de l'AC Milan.

Des contacts avaient été entrepris par le club lombard durant ces dernières heures, ce dernier proposant une offre conséquente : un contrat d’au moins deux ans assorti d’un salaire évalué entre 5 et 6 millions d’euros par saison.

Néanmoins, la Gazzetta dello Sport explique ce jeudi matin dans sa version papier que Véronique Rabiot, mère et représentante du milieu international français, souhaite désormais que son fils poursuive son aventure à l'Olympique de Marseille. Un revirement de situation total après tout ce qu'il s'est passé la semaine dernière entre l'entourage du joueur et le club phocéen. 

Le quotidien italien poursuit en expliquant que du côté de l'OM, les dirigeants ne sont pas sur la même longueur d'ondes… pour l'instant. Ces derniers n'ont pas oublié ce qui s'est passé et attendraient des excuses officielles de la part du joueur et/ou de son entourage, de préférence écrit. 

Ce revirement de situation s'inscrit tout de même dans la continuité de ce qu'avait déclaré l'entraîneur de l'OM, Roberto De Zerbi, après la victoire contre le Paris FC le week-end dernier : "en ce qui concerne Rabiot, je n’ai encore parlé à Pablo et Medhi mais l’espoir que j’ai, et ce n’est pas seulement par rapport à la valeur du joueur, mais par rapport à la personne qu’il est"

"Même s’il a fait une erreur, j’espère qu’il y a la possibilité de recomposer la chose, que les choses se remettent.  Je ne suis pas quelqu’un qui claque les portes au nez. Je ne suis pas la seule personne à décider, le club passe avant le coach. Mais Adrien est quelqu’un de bien. Je lui ai donné un conseil, j’espère qu’il le suivra et qu’il me suivra. Je pense être quelqu’un de bien aussi, j’essaie de tendre la main. Je ne mets jamais de croix sur les personnes. Si je peux aider à résoudre ce problème, je suis prêt à tout. Pas pour le joueur, mais pour la personne qu’il est. Je pense que c’est important, pour le bien de tous, pas seulement footballistique, mais aussi humain", a-t-il conclu. Affaire à suivre.