"Il a promis un milliard d'euros (de droits télé pour la Ligue 1), c'est ça ? Aujourd'hui, on n'en est même pas à la moitié", a fait remarquer Kombouaré, interrogé en conférence de presse par un journaliste de la chaîne L'Équipe.
"Si c'est un entraîneur, il se fait virer. Quand un coach a de mauvais résultats, il se fait virer", a-t-il poursuivi alors que l'élection du président de la LFP aura lieu le 10 septembre.
Début juillet, Vincent Labrune avait présenté à son conseil d'administration une offre pour la retransmission de Ligue 1 de la plateforme britannique DAZN.
Cette offre de DAZN concerne huit matches sur neuf par journée, à 375 millions d'euros par an sur cinq ans. Il reste à trouver un autre diffuseur pour le dernier match de chaque journée, qui pourrait être Amazon Prime ou un autre acteur à déterminer, prêt à débourser entre 75 millions d'euros et 125 millions d'euros pour cette affiche.
Après un appel d'offres infructueux en octobre 2023, la Ligue s'est lancée dans des discussions de gré à gré avec les principaux acteurs du marché et espérait encore fin mai obtenir des droits proches de 900 millions d'euros annuels, France et étranger cumulés.
Fin juin, lors de son audition par la commission d'enquête du Sénat sur la financiarisation du football français, Vincent Labrune avait évoqué des négociations "très compliquées" qu'il mène encore pour l'attribution des droits TV de la Ligue 1 pour la période 2024-2029.