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Winners & losers : Vélez champion d'Argentine, Barcelone et City en baisse de régime

Vélez fête son titre de champion d'Argentine.
Vélez fête son titre de champion d'Argentine.ALEJANDRO PAGNI / AFP

Après le dernier week-end de football, nous jetons un coup d'œil sur les gagnants et les perdants de Flashscore dans les championnats les plus importants d'Europe et du monde. Parmi eux, le retour à la victoire d'une équipe qui n'avait plus triomphé dans son tournoi local depuis 11 ans.

Winner : Velez

11 ans après sa dernière victoire dans le tournoi local, Vélez s'est à nouveau proclamé champion d'Argentine. Tout cela après un important parcours fait de 12 victoires en 14 matches entre juin et septembre. L'équipe entraînée par Gustavo Quinteros s'est maintenue en finale après avoir été menacée par son rival Talleres.

La consécration est intervenue après une victoire 2-0 à domicile contre le rival direct Huracan. Il s'agissait d'un remake de l'une des finales les plus angoissantes et historiques du football argentin, à savoir celle qui a décerné le titre en 2009, toujours au Fortin, après un match plein de soubresauts et un orage de grêle qui l'a interrompu pendant des dizaines de minutes.

Loser : Valence

Dernier du classement avec dix points, Valence ne parvient pas à sortir du tunnel. La troisième défaite consécutive à domicile face à Valladolid atteste de la crise absolue de l'équipe entraînée par Ruben Baraja, battue par un concurrent direct à la non-relégation.

La débâcle au José Zorrilla a en effet permis à l'équipe biancoviola de dépasser Valence, reléguant ce dernier à la dernière place du classement. La preuve d'un mauvais moment reflété par la mauvaise gestion de l'entreprise. Pour le Che, il sera désormais très difficile de remonter la pente pour éviter la relégation.

Vainqueur : Atlético de Madrid

La troisième roue du carrosse que personne n'attendait. L'Atlético de Madrid s'est imposé 1-0 à domicile face à Getafe et a pris la tête du championnat d'Espagne en compagnie du FC Barcelone, battu à domicile par Leganés. Le triomphe de l'équipe de Diego Simeone, le onzième d'affilée toutes compétitions confondues, confirme l'excellente dynamique des Colchoneros, désormais officiellement candidats à un rôle de trouble-fête en Liga.

Avec seulement 31 buts marqués et 11 encaissés, les Madrilènes consolident leur position de troisième force du championnat espagnol. Tout cela grâce au retour en force d'Antoine Griezmann et à l'apport offensif d'Alexander Sorloth.

Loser : Barcelone

80% de possession de balle, 2,67 xG et un nombre impressionnant de 20 tirs au but. Malgré ces statistiques impressionnantes, le FC Barcelone n'a non seulement pas réussi à prendre le dessus sur Leganés, mais a également été battu par l'équipe madrilène. Le tout devant son propre public à qui Lamine Yamal avait présenté le Golden Boy au début du match.

Menés dès la quatrième minute sur un but de Sergio Gonzalez, démarqué sur un corner, les Blaugranas ont ensuite tout donné pour marquer, mais n'ont jamais trouvé le chemin des filets. Après cette défaite, l'équipe de Flick est rejointe en tête du classement par l'Atlético. De plus, il devra évaluer l'entorse à la cheville droite de Lamine Yamal.

Vainqueur : Mayence

La sixième victoire de Mayence en championnat est la plus belle et la plus douce de toutes. L'équipe d'Henriksen s'est imposée 2-1 face au Bayern Munich, premier du classement, et s'est ainsi hissée à la septième place du championnat. Une victoire dont le grand protagoniste a été l'attaquant Jae-Sung Lee, qui a inscrit son premier doublé de la saison.

Le Coréen de 32 ans a réussi à ridiculiser son plus illustre compatriote Min-Jae Kim, défenseur central et champion d'Italie avec Naples, qui, sur le premier but, n'a pu que regarder l'attaquant adverse s'échapper et donner l'avantage à son équipe d'une touche chirurgicale. Le doublé, quant à lui, est intervenu à la suite d'un magnifique retourné dans la surface adverse.

Loser : Manchester City

Huit défaites en onze matches, c'est un triste bilan pour n'importe qui. Et s'il s'agit de Manchester City, l'une des équipes les plus fortes du monde sur le papier, cela fait encore plus de bruit. Mais la débâcle de l'équipe de Pep Guardiola dans le derby contre United fait surtout mal pour une raison. La manière dont elle s'est produite. Menés jusqu'à la 85e minute, les Citizens ont été surpris, rattrapés et dépassés en quelques tours d'horloge.

La double naïveté de Nunes, d'abord en passant mal en arrière puis en faisant tomber Diallo dans la surface, a permis à Bruno Fernandes d'égaliser à la 88e minute sur penalty. Mais le pire survient quelques minutes plus tard, lorsqu'un long lancer surprend toute la ligne défensive des Skyblues et voit Ederson sortir malencontreusement, permettant à Diallo de s'échapper et de frapper dans le but vide.

L'intervention maladroite de Gvardiol, entre les jambes duquel le ballon a fini par se loger dans les filets, a sublimé le mauvais moment de City, qui a perdu le derby au bout du temps imparti, mais aussi sa tête. Et maintenant, il faut vraiment repartir de zéro si l'on ne veut pas gâcher toute une saison.