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Le Real Madrid bat le Celta de Vigo 2-0 et met la pression sur le Barça

Asensio a de nouveau marqué un but.
Asensio a de nouveau marqué un but.AFP
Le Real Madrid, grâce à des buts d'Asensio et de Militao, a battu le Celta 2-0 et met un peu de pression sur le FC Barcelone, qui recevra l'Atlético de Madrid ce dimanche. L'équipe d'Ancelotti a mis du temps à trouver la faille face aux Galiciens, mais lorsqu'elle y est parvenue, elle n'a plus été inquiétée.

Oh, comme la gueule de bois est dangereuse. Même si l'on cherche le remède des rotations pour atténuer les effets de la fête de la Ligue des champions. Il est difficile de trouver la motivation quotidienne en Liga quand on sort d'une grande soirée européenne à Londres et que l'on sait que gagner la compétition nationale relève de l'utopie. Mais c'est le Real Madrid et il doit réussir à se battre jusqu'au bout. Cela lui a pris du temps, mais il a atteint son objectif.

Ancelotti a retiré Modric et Kroos de l'équipe pour laisser la place à Tchouaméni, qui ne démarre pas et qui est une machine à perdre des ballons simples, et à Ceballos, qui veut le bâton parce qu'il sait s'en servir. Tout comme Asensio. Nacho, latéral droit cette fois, et Rüdiger étaient les deux autres nouveaux joueurs du onze face à un Celta qui s'est présenté avec un onze offensif... purement esthétique car au final, ils étaient enfermés derrière à la recherche des contre-attaques. Ce n'est pas un mauvais plan quand on a des buteurs comme Gabri Veiga et Iago Aspas.

Mais entre l'un qui ne s'est pas encore réveillé et l'autre qui n'arrive pas à trouver des passes simples, le match a été fade, pas le suivant. Quand les Madridistas ont pris le contrôle après avoir abusé de la passe longue et du flanc gauche, ils n'ont pas trouvé le moyen de faire mordre la poussière à Iván Villar. Asensio, Benzema, Ceballos et même Nacho ont essayé sans trouver le chemin des filets. Renato Tapia a également été impliqué dans plusieurs centres latéraux.

Asensio doublement décisif

Le Celta, quant à lui, ne s'est guère montré à la hauteur, avec Aspas et Javi Galán à l'occasion. Très peu. Mais quand ils ont osé... Camavinga s'empare du ballon dans sa surface, le conduit au milieu de terrain, le donne à Ceballos et c'est là que la magie commence. Un ballon dans l'espace pour Vinicius et le Brésilien, depuis la ligne de touche, attend l'arrivée d'Asensio. Il frappe mal, mais c'est bien, très bien, car le ballon embrasse le filet pour faire 1-0. Quatrième but en sept matches pour le Majorquin, mais quand obtiendra-t-il un nouveau contrat ? Le public l'a encore réclamé.

C'est avec ce bon goût dans la bouche que les Madridistas sont allés aux vestiaires. Et c'est avec un goût encore plus prononcé qu'ils entamaient la seconde période, grâce à Militao qui s'accrochait au nouveau toit du Bernabéu pour tromper Villar d'une tête impitoyable. Le Brésilien, qui ne sera pas présent au match aller de la demi-finale de la Ligue des champions contre Haaland, a fait un bond de toute beauté. Deux minutes après le début de la seconde période, le score est de 2-0.

Un Camavinga exubérant

Les Madridistes étaient déjà déchaînés avec leur deuxième but. L'équipe de Carvalhal devait aller de l'avant et laissait des espaces, l'habitat favori des Merengues pour marquer. Benzema aurait pu conclure après une autre belle course de Vini, mais cette fois-ci, Iván Villar a su en tirer le meilleur parti. Comme Camavinga l'avait fait plus tôt en défense, il s'est retrouvé à près de 20 mètres d'Aspas pour s'emparer du ballon. Quelle présence physique de la part du Français !

Et bien sûr, Courtois, le miraculé de tous les jours, a eu l'occasion de briller. Les hommes d'Ancelotti semblaient avoir un troisième but facile, mais ils n'ont pas réussi à conclure le match. C'est l'un de ces matches qui peuvent être compliqués si le rival prend la bonne décision. Aspas a eu l'occasion de dribbler le Belge et alors qu'il s'apprêtait à tirer dans le but vide... le meilleur gardien du monde est apparu à nouveau pour étirer ses deux mètres et empêcher le génie de Moaña de marquer.

À partir de là et jusqu'à la fin, des applaudissements pour tout le monde, des appels des Madridistas pour renouveler Ceballos, Asensio, Modric... et pas grand-chose d'autre. Une victoire qui permet aux Blancos de revenir provisoirement à huit longueurs du Barça et de consolider leur place de dauphin grâce à un quatrième sans-faute consécutif. Le Celta, quant à lui, devra encore se battre un peu plus pour éviter la relégation.