"Si nous arrivons à Noël en vie, la deuxième partie de la saison.... se passera bien. Nous devons tenir jusqu'à Noël", a déclaré Carlo Ancelotti après la victoire 2-3 contre l'Atalanta, avec une bonne dose de souffrance, en Ligue des champions.
En guise d'explication superficielle, il a évoqué le retour de joueurs importants du calibre de Vinicius, Camavinga ou Rodrygo comme raison principale de cette réflexion, mais le problème est un peu plus profond. En grande partie, la préparation physique de l'équipe est un facteur qui a beaucoup préoccupé l'Italien et qui devrait progresser en 2025.
À Valdebebas, il faut admettre que , jusqu'à présent, le Real Madrid n'a pas été à son meilleur niveau. De nombreux joueurs ont eu du mal à se déplacer sur le terrain à certains moments du match.
A l'exception d'Antonio Rüdiger ou de Fede Valverde, dont l'entraîneur ne s'est privé dans pratiquement aucun match, tous les joueurs merengues ont montré des signes de manque de carburant à un moment ou à un autre de la saison. Il suffit de regarder Mbappé ou Bellingham, méconnaissables en septembre et qui aujourd'hui, surtout l'Anglais avec six buts lors de ses six dernières apparitions, rappellent le bon vieux temps.
En attendant Pintus
Tout au long de la glorieuse décennie de Carletto à la Maison Blanche, la figure d'Antonio Pintus a toujours été très appréciée. Le préparateur physique turinois avait l'habitude de maintenir l'équipe au top de sa forme, mais depuis le début de la saison, les nombreuses blessures ont braqué les projecteurs de la critique sur son travail quotidien.
Certes, la planification a été compliquée par l'inclusion dans le calendrier de la nouvelle Coupe du monde des clubs, qui dure un mois, mais quatre mois de compétition se sont écoulés et les signes d'amélioration du Real Madrid se manifestent au compte-gouttes, ce qui sape la patience d'un club aussi exigeant.
Malgré tout, le club de la capitale espagnole avance en Europe (en jouant un barrage intermédiaire), il est troisième de la Liga, à un point des leaders Atlético et Barça, avec un match d'avance sur les Culés, et il entamera bientôt la Copa del Rey, pour laquelle il est l'un des favoris.
Ancelotti garde confiance en l'homme qui lui a donné tant de joie. Cependant, il lui a donné jusqu'à Noël. Il estime que les joueurs ont fait leur part du travail en restant en vie dans toutes les compétitions jusqu'à la fin de l'année et qu'à partir de janvier 2025, c'est à la "méthode Pintus" de faire en sorte que les Blancos soient à nouveau aussi dominants qu'ils l'étaient en 2023/24.
Le message de Carlo après la victoire à Bergame était donc à double sens : d'une part, l'image sera différente après la pause de Noël ; d'autre part, et c'est le plus important, il s'adressait à son staff pour lui dire que le temps de trouver des solutions arrive à son terme.
Pour l'instant, ce mercredi, ils chercheront à se donner de la joie à la fin de l'année 2024 avec le deuxième trophée de la saison en finale de la Coupe Intercontinentale renaissante contre les Mexicains de Pachuca.