Selon le communiqué de l'instance, ces deux plateformes diffusaient jusqu'ici illégalement des matches de football en direct, en utilisant l'infrastructure Cloudflare (entreprise américaine de cybersécurité), pour "dissimuler leurs activités criminelles sous des domaines légitimes".
La Liga, qui multiplie les coups de filet contre le piratage, s'est félicité d'avoir "une fois de plus réussi à démontrer sa capacité à répondre à la fraude audiovisuelle, avec une action efficace menée par une équipe spécialisée".
En novembre 2024, les autorités espagnoles avaient annoncé la fermeture de l'application de streaming illégal Cristal Azul, qui diffusait gratuitement les rencontres de Liga et de D2 espagnole à près de 78 000 utilisateurs pour un préjudice évalué à plus de 42 millions d'euros.
La Liga, qui a réaffirmé récemment à l'AFP faire de la lutte contre le piratage sa priorité, assure qu'elle va continuer à collaborer avec différents opérateurs téléphoniques pour identifier et fermer les plateformes illégales, afin de protéger "l'intégrité, la viabilité économique et la principale source de revenus des clubs et de l'industrie du sport en général".