Aucune des deux équipes n’avait perdu en championnat depuis le mois d’août et elles étaient à égalité avec 16 points avant cette rencontre, qui s’annonçait donc passionnante. Dès la troisième minute, un centre de Giuliano Simeone est passé tout près de Julian Alvarez.
Le ballon a finalement été dégagé en touche par Hector Bellerín, mais la longue remise en jeu de David Hancko n’a pas été correctement repoussée par Betis, qui l’a payé cher puisque Simeone a repris de volée pour trouver la lucarne gauche de Pau Lopez.
Le Betis a réagi plutôt bien, avec un centre d'Antony qui a frôlé Cucho Hernandez, puis Lopez a dû repousser une tentative du joueur prêté par la Juventus, Nico Gonzalez, et Bellerín est revenu en catastrophe pour dégager le centre de Pablo Barrios.
Il a fallu attendre la 28e minute pour voir le Betis inquiéter Jan Oblak, qui s’est couché rapidement pour détourner la frappe d’Abde Ezzalzouli. Mais Madrid restait dangereux, Simeone s’est offert une belle percée avant de servir Alvarez, dont le tir est passé largement à côté alors qu’il aurait dû au moins inquiéter Lopez.
Ce raté n’a finalement eu aucune importance puisque l’Atlético a doublé la mise dans le temps additionnel de la première période.
Alors que Betis réclamait une faute sur Natan de la part de Robin Le Normand dans la surface de l’Atleti après un coup franc, les visiteurs ont lancé une contre-attaque par Alvarez, dont le centre semblait anodin jusqu’à ce qu’Alex Baena le récupère sur l’aile gauche, rentre dans l’axe et enroule magnifiquement dans le but.
Après avoir vu son équipe dominer la possession, Manuel Pellegrini a dû rentrer aux vestiaires très frustré par le manque de précision dans les passes et le jeu trop prévisible du Betis, décidant de remplacer Marc Roca à la pause pour faire entrer le plus offensif Giovani Lo Celso.
Ce dernier a eu un certain impact, avec une frappe cadrée et une belle passe pour Ezzalzouli, qui n’a pas réussi à conclure en extension.
Ezzalzouli a ensuite failli faire exploser les tribunes lorsque son coup franc a heurté la barre transversale d’Oblak.
Mais le Betis, sixième au classement, n’a pas su installer une pression constante et n’a pas marqué en match de championnat pour la première fois depuis janvier, tandis que l’Atleti, bien dirigé par Jose Gimenez, grimpe à la quatrième place après avoir dépassé Espanyol grâce à sa première victoire à l’extérieur de la saison.
Joueur du match Flashscore : Jose Gimenez (Atlético Madrid)