On disait qu'il n'était pas assez bon pour le Real Madrid, qu'il peinait à se montrer décisif, qu'il ne cesserait jamais de se précipiter dans la surface… Les débuts de Vinicius Jr (24 ans) dans la capitale espagnole ont été à l'image de ces critiques qui visaient à couper court à la progression de celui qui est désormais un incroyable compétiteur.
Six ans après sa signature, il a reçu le prix The Best de la FIFA, qui le consacre meilleur footballeur du monde, et il vient de remporter son 14ᵉ titre après avoir marqué en finale de la Coupe Intercontinentale.
En 2024, outre les distinctions individuelles précitées, il a été nommé joueur de la saison en Ligue des champions, membre du meilleur onze et Ballon d'or intercontinental.
Au passage, il a remporté pas moins de cinq trophées sur six possibles en club (il n'a pas pu remporter la Copa del Rey).
Dans l'"ère Vini", la vie des principaux rivaux de son équipe est un peu plus difficile. Depuis 2018, le club madrilène a remporté plus de trophées (14) que tous les clubs de LaLiga (13) sur la même période.
Décisif en finale
Loin de la simple composante esthétique d'avoir de nombreux trophées à son palmarès, ce qui n'est pas rien, Vinicius a été décisif dans pratiquement toutes les finales qu'il a disputées en tant que joueur en blanc, marquant même lors des deux finales de Ligue des champions auxquelles il a participé (2022 et 2024).
Il a commencé le mois de janvier par un triplé en Supercoupe d'Espagne lors de la victoire 4-1 contre le Barça, a clôturé le championnat d'Espagne avec 15 buts et a été couronné à Wembley, le temple du football, avec un autre but lors de la finale de la Ligue des champions contre le Borussia Dortmund.
Avec un esprit indomptable et un caractère inébranlable, le N°7 est devenu synonyme de victoire pour l'équipe entraînée par Carlo Ancelotti. Chaque obstacle l'a stimulé et il a déjà inscrit 14 buts directs lors des 12 finales disputées.
"Je n'ai jamais baissé la tête, j'ai toujours continué à travailler", a-t-il déclaré, après avoir remporté la Coupe intercontinentale, à propos du fait qu'il n'a pas gagné le dernier Ballon d'Or.