Le Barça venait de perdre le Clásico, et cela fait mal, mais Xavi a insisté avec Joao Cancelo comme ailier et avec Fermín, Gavi et Gündogan au milieu de terrain.
La Real Sociedad a dévoré les visiteurs dès l'entame de match. En 20 secondes, après la première d'une longue série de récupérations, Barrene avait déjà donné des sueurs froides à Ter Stegen. L'Allemand, le meilleur de son équipe, a empêché une fois de plus le but de transpercer ses cages. Le siège s'est rapidement installé.
Oyarzabal s'est retrouvé seul après un cadeau de Koundé, Mikel Merino a tenté une tête qui s'est écrasé sur le poteau. Kubo, au second poteau, a sollicité les fondamentaux de handball du gardien barcelonais : une demi-douzaine d'occasions nettes en à peine 20 minutes qui n'ont pas abouti… par miracle.
Les Donostiens ont tout fait : circulation propre, intensité du pressing, tirs tentés. Le Barça était une caricature où Araujo, sur l'aile, ne pouvait pas gérer Barrene, Zubimendi passait par-dessus Fermín et Gavi.
Des ajustements pour stopper l'avalanche
Xavi a dû faire ou dire quelque chose dans le vestiaire, car à la reprise, on a vu un autre Barça. L'effet n'a cependant pas duré plus d'un quart d'heure. C'est pourquoi les changements ont commencé avec la sortie de Lewandowski. Le Polonais n'a pas été bon ce soir. Et Pedri est revenu. Mais la Real a repris sa domination, a harcelé le ballon et préparé un nouveau siège sur la cage de Ter Stegen. Kubo et Barrene ont été un cauchemar sur les côtés, Brais et Oyarzabal ont investi l'intérieur du jeu et le Barça peinait à ressortir.
Ceux qui regardaient le tableau d'affichage n'arrivaient pas à croire que le score était de 0-0. Barrene non plus, qui a tenté à nouveau sa chance, de volée cette fois, mais a trouvé Ter Stegen. Tant d'indulgence a fini par coûter cher.
Araujo, d'une tête, sur une passe de Gündogan à la dernière minute, est parvenu à battre Remiro (90ᵉ+2). L'arbitre a refusé le but dans un premier temps, mais le VAR a révélé la position légale : but validé.
