"En novembre, on a été menés deux fois 2-0 contre l'Italie et contre l'Allemagne (avant d'égaliser lors de matches amicaux, NDLR) et j'avais ressenti une grosse force de caractère. On a eu cette rage de ne pas perdre, et on a construit sur cet état d'esprit. On a cette foi et ce mental qui nous permettent de rester dans les matches, de revenir et d'aller chercher les joies dans les dernières secondes", a-t-il expliqué en conférence de presse.
Depuis le début de l'Euro slovaque, les Bleuets ont été menés à deux reprises 2-1 à l'entame des dix dernières minutes avant de s'imposer à chaque fois 3-2 à l'issue du temps réglementaire: d'abord en phase de groupe face à la Géorgie puis en quart de finale face au Danemark.
Grâce à ces deux rencontres, elle est l'équipe la plus prolifique du tournoi à partir de la 80ᵉ minute depuis le début de l’Euro, inscrivant cinq buts : par Johann Lepenant (89ᵉ) et Thierno Barry (90ᵉ+12) contre la Géorgie, Matthis Abline (82ᵉ) face à la Pologne et Quentin Merlin (84ᵉ) et Mathys Tel (85ᵉ) devant le Danemark.
"Le mieux, c'est de ne pas s'habituer à ça, et de pouvoir finir le match le plus tôt possible", a tout de même tempéré le défenseur Castello Lukeba. "Mais c'est vrai que ça démontre un caractère très fort dans l'équipe, et c'est plutôt positif pour la suite."