Il n'est pas facile d'être appelé en équipe nationale espagnole. Et encore moins de l'être à nouveau. Mais voilà, Sancet tente de gagner sa place dans un milieu de terrain où la concurrence est féroce.
Sa deuxième chance avec la Roja, après des débuts en octobre marqués par un but, lui plaît-elle ?
"Très heureux. C'était déjà un rêve de faire mes débuts en équipe nationale lors de la précédente convocation. Je suis très heureux que le travail que je fais porte ses fruits."
Pensez-vous avoir une chance d'intégrer le groupe du sélectionneur Luis de la Fuente ?
"C'est à l'entraîneur de décider. Je me concentre sur la réussite du club et tout ce qui en découle est le bienvenu, et j'espère pouvoir être ici plus souvent."
Comment s'est passée votre adaptation aux Reds après ces deux convocations ?
"Je connais plusieurs joueurs des catégories inférieures, j'ai joué avec eux, contre eux, et la vérité est que c'est beaucoup plus facile et que je me sens très bien dans le groupe."
Quelle est votre relation avec Luis de la Fuente ?
"Je le connais depuis de nombreuses années dans les équipes de jeunes. Il me fait confiance, je lui fais confiance et nous avons une très bonne relation."
Que vous demande l'entraîneur ?
"Chaque entraîneur voit le football d'une manière différente, joue d'une manière différente et, en fin de compte, vous demande des choses différentes, mais étant ici avec des joueurs de si haut niveau, l'adaptation est très facile. C'est très facile de jouer à leurs côtés."
Vous sentez-vous à l'aise dans votre rôle sur le terrain ?
"Je me sens à l'aise, je m'identifie bien au jeu de l'équipe nationale et la vérité, c'est que je me sens à l'aise."
Avez-vous remarqué des différences par rapport à votre jeu à l'Ahtletic Club ?
"Non, le jeu est assez similaire. Nous jouons dans des systèmes très similaires : 4-2-3-1, 4-3-3 ? Et qu'on le veuille ou non, même s'il y a des différences, beaucoup de choses se ressemblent et cela facilite l'adaptation."
Ils affronteront la Géorgie et Chypre…
"Nous devons nous concentrer sur la victoire, nous savons que nous sommes qualifiés (pour l'Euro 2024), mais ce n'est pas la question, nous voulons terminer en tête du groupe et nous devons tout faire pour essayer de gagner les deux matchs et finir en tête."
La qualification déjà acquise ne risque-t-elle pas d'entraîner un certain relâchement ?
"Non, même si nous sommes qualifiés, nous voulons finir premiers, nous voulons la première place, donc nous savons que nous devons aller chercher les deux victoires et la première place (du groupe)."
L'année prochaine, il y aura l'Euro et les Jeux olympiques, avez-vous une préférence pour l'un ou l'autre de ces événements ?
"Je ne sais pas quelle est ma préférence, mais j'espère pouvoir participer aux deux, alors pourquoi pas ?"
Vous avez fait vos débuts en tant que buteur avec la Roja et vous êtes un milieu de terrain qui a le sens du but…
"On a toujours à l'esprit de marquer des buts, d'essayer d'aider l'équipe à marquer des buts, ce qui est finalement la chose la plus difficile dans le football. Je ne me préoccupe pas de marquer, mais quand j'entre sur le terrain, j'ai toujours à l'esprit le fait que je peux aider l'équipe en marquant un but."
L'Athletic Club est la troisième équipe qui fournit le plus de joueurs à la Roja…
"Cela montre l'excellent travail que nous faisons, la bonne saison nous récompense et nous venons souvent en équipe nationale. La vérité, c'est que c'est une source de fierté que tant de joueurs de l'Athletic puissent faire partie de l'équipe."
