Ibrahima Konaté
Fin de saison et combattre la lassitude : "La saison a été longue pour tout le monde. Mais ça fait partie du foot. Maintenant, c'est vrai que sur le papier... Les gens vont dire "la France peut facilement gagner contre Gibraltar". Sauf qu'avec l'expérience, on sait qu'il ne faut pas prendre les adversaires de haut donc on va aborder ce match comme les autres et aller chercher les trois points."
La charnière centrale avec Upamecano : "On a des automatismes qu'on peut avoir qu'avec le temps. Ca fait 4 ans qu'on a joué ensemble. Cela aide. Mais chacun doit travailler de son côté. Il y a une concurrence saine dans l'équipe. En dehors du terrain, on s'entend super bien. C'est une force car on travaille et on veut performer au plus haut niveau".
Son regard sur son évolution : "Je suis ressorti plus grand après la Coupe du monde. Tout ce que j'ai vécu m'a donné envie de m'améliorer encore."
Sur Gibraltar : "C'est une équipe qui joue bloc bas et qui est performante. Elle me fait un peu penser à l'Irlande. C'est une équipe contre qui on a eu du mal. Là, cela va être difficile parce qu'il fera super chaud. Je pense qu'ils vont vouloir gagner, comme nous on va vouloir gagner."
Sur quel point progresser au niveau de la charnière centrale : "Ensemble on a beaucoup de choses à améliorer mais aussi individuellement. On a pas encore les automatismes qu'on avait quand on était à Leipzig. Je pense que c'est l'ensemble du groupe qui doit continuer à s'améliorer."
Le cleansheet de mars : "Oui, cela a été rassurant. Ne pas prendre de buts, c'est un objectif personnel. Le plus important c'est de gagner ou non."
Est-ce qu'il y a une garantie après avoir passé 1 an en équipe de France ? : "Non, pas du tout, il ne faut pas faire cette erreur. Je me mets en tête que je vais devoir prouver. Si un jour j'ai ce ressenti c'est que j'ai atteint un objectif et je serai heureux, mais ce n'est pas le cas pour l'instant."
Comment appréhender une équipe comme Gibraltar ? : "Collectivement, on doit regarder les matchs qu'ils ont faits en mars. Je sais que leurs joueurs ils jouent dans leur championnat sauf leur gardien. On a les vidéos, on regarde comment ils jouent."
Randal Kolo Muani
Sa relation avec Kylian Mbappé sur le terrain : "Notre association marche bien. Cela arrive qu'on joue en combinaison. Cela se passe bien."
Forme d'impatience quant à sa réussite en Bleus : "Je reste confiant. Cela va venir. J'ai pas envie de me précipiter pour mal faire. Mon moment va arriver."
Le meilleur placement pour lui : "Je me sens mieux devant. Mais je peux jouer sur les couloirs aussi."
Les Jeux Olympiques : "Non, je ne pense pas que je le ferai. Je l'ai déjà fait."
Réussite en Championnat, mais moins en équipe de France : "J'ai l'habitude de travailler avec mes coéquipiers en club, cela fait longtemps que j'y suis. Ici, je suis encore le petit nouveau. Mais cela va venir avec le temps."
Année de la bascule pour lui : "Cette saison a été particulière et fatigante. Là, c'est la dernière ligne droite. On se reposera après. Cela va. Il me reste encore de l'énergie."
Ne pas tomber dans un match piège : "On a toujours le ballon en Bleus. C'est habituel. Il faut continuer à travailler, trouver des décalages."
Les points à améliorer : "Je veux être plus efficace. Moins bouger partout. Je veux être plus dans la surface, cela augmenterait mon taux de réussite."
Gibraltar et un match pour s'améliorer : "La nation n'est pas très connue. Pour nous, cela permet d'avoir de la confiance. Je pense que l'entraîneur fera les bons choix et nous on devra faire le travail sur le terrain."
Auprès de qui chercher des conseils ? : "Je parle pas mal avec un peu tout le monde. Olivier, Kylian, Marcus, Antoine. Tu dois ensuite faire les choses à ta sauce."
Qu'est-ce que peut lui apporter Olivier Giroud ? : "Sa malice devant le but, ses appels... Dans la surface, il y a des mouvements que je peux recopier."
