"C'est très cruel vu le déroulement du tournoi et du match. Nous étions convaincues que nous allions faire un grand tournoi et nous étions déterminées à venir aujourd'hui pour gagner. Mais parfois, dans le football, ce n'est pas celui qui joue le mieux ni celui qui le mérite le plus qui gagne sur le terrain, relève la double Ballon d'or. Je pense que nous étions meilleures aujourd'hui sur le terrain, mais il fallait marquer un but de plus que son adversaire pour gagner le match et nous ne l'avons pas fait. Puis, il y a ce qu'on appelle les tirs au but, et là, nous n'avons vraiment pas été bonnes."
Elle dit "assumer sa responsabilité" sur son tir au but manqué mais ne trouve pas d'explications à ce raté : "Honnêtement, j'étais très convaincue, je n'avais peur de rien. Mais c'est une question de secondes, ce sont des décisions, c'est le tir, c'est..."
Comme Irene Paredes, elle ne veut pas tout jeter après cette finale perdue et donne de la valeur à la médaille d'argent gagnée face aux Anglaises : "Heureusement, beaucoup d'entre nous ont beaucoup gagné, tant au niveau du club que de l'équipe nationale. Et quand on perd, je pense qu'il faut l'apprécier, car il est très difficile d'arriver à toutes les finales et de les gagner, car on ne peut pas toujours gagner. Il faut donc aussi apprécier quand on perd, car le travail et le cheminement sont les mêmes. La seule chose qui change, c'est que l'on gagne ou que l'on perd."
Élue meilleure joueuse du tournoi, Aitana Bonmati estime que ce titre a "peu d'importance" : "Cela m'est égal, nous avons perdu et nous voulions toutes gagner ici. Merci à ceux qui continuent à m'apprécier, mais je n'ai pas grand-chose d'autre à ajouter."