"Elle a envie de jouer, mais il faut la freiner", a résumé Tome face à la presse, cinq jours après le diagnostic de sa joueuse vedette, fiévreuse la semaine dernière, brièvement hospitalisée et qui a rejoint ses coéquipières lundi soir à Lausanne.
Mardi, Bonmati a entamé l'entraînement sur un vélo statique, avant de rejoindre les championnes du monde pour la fin de la session, mais en travaillant "complètement à part", selon la sélectionneuse.
"D'après ce que les services médicaux me transmettent, son évolution est positive. Ce qui prime, c'est la santé", a poursuivi Tome, précisant que la gardienne Cata Coll se rétablissait, elle aussi, après une amygdalite.
Pour leur entrée en lice jeudi à Berne (21H00), les Espagnoles affronteront le Portugal sans leur capitaine Irene Paredes, suspendue après avoir été expulsée face à la République tchèque il y a un an lors des qualifications pour le tournoi continental.
"(Laia) Aleixandri et María (Méndez) sont pressenties pour débuter à sa place, comme contre le Japon", battu 3-1 vendredi en match de préparation, a indiqué Montse Tome.
Interrogée sur le statut de favorite des Espagnoles, victorieuses coup sur coup du Mondial 2023 puis de la Ligue des nations 2024, la sélectionneuse a assuré que ce n'était "pas quelque chose que nous discutons en interne".
"Il y a l'Angleterre, la championne en titre, l'Allemagne qui a gagné huit fois... C'est vrai que l'Espagne a une grande capacité et que nous avons une haute exigence", a-t-elle commenté.
La milieu Patri Guijarro, qui complète l'entrejeu espagnol avec Bonmati et la Ballon d'Or 2021 et 2022 Alexia Putellas, a elle annoncé que l'objectif est de "gagner chaque match".