La sélectionneure s'est montrée confiante à l'approche de ce match capital, au cours duquel la Roja tentera de se qualifier pour la première fois de son histoire pour la finale d'un Euro. Les championnes du monde en titre devront vaincre un adversaire qu'elles n'ont jamais battu auparavant et qui les a également privé du bronze olympique à Paris 2024.
Match contre l'Allemagne: "Nous savons clairement ce que nous voulons faire et nous avons vraiment hâte d'y être. Nous allons essayer de conserver notre essence, qui est d'avoir le ballon. Elles ont défendu différemment et nous savons où elles ont tendance à laisser des espaces, mais cela va changer. Nous avons travaillé sur ce point. Nous ne pensons pas à leurs pertes. Nous avons déjà vu qu'elles sont très bonnes physiquement. Elles vont faire ressortir le meilleur de l'équipe".
Mauvais précédents: "Depuis que je suis ici, j'ai pu affronter l'Allemagne cinq fois et nous n'avons jamais réussi à la battre. J'ai l'impression que nous sommes de plus en plus proches de la victoire à chaque fois. Lors du match des Jeux Olympiques, nous avons eu une chance, mais maintenant nous sommes à un autre stade et elles ont un autre entraîneur. Leur essence est la même, quel que soit l'entraîneur."
Ann-Katrin Berger: "C'est une excellente gardienne. Nous l'avons vue à l'œuvre tous les week-ends et elle apporte beaucoup à l'équipe d'Allemagne. Nous l'avons étudiée et observée. Elle a des points forts, mais aussi des points faibles."
Alexia Putellas : "Ce que je peux dire d'elle est tout à fait positif. Elle est en pleine forme et aime le football. Elle a travaillé dur pour cela, comme d'autres joueuses qui se sont retrouvées dans une telle situation. Nous devons l'apprécier à sa juste valeur. Nous sommes très heureuses pour elle car nous savons que le football est sa passion. Il n'y a qu'à imaginer qu'elle puisse atteindre son niveau."
"L'atmosphère la plus professionnelle".
Tirs au but : "Reproduire d'une séance d'entraînement à un match est très compliqué, surtout dans un stade de 30 000 personnes. Nous sommes plus d'un, deux et trois à pouvoir les tirer. J'ai parlé à certaines de celles qui n'ont pas l'habitude de les tirer. Nous avons fait une évaluation et cela dépendra de leurs sentiments, mais s'il n'y a pas de clarté, je devrai intervenir à nouveau. Nous avons une liste et eles sont toutes très bonnes dans l'exercice."
Cata Coll et la possibilité d'assumer cette responsabilité : "Elle est prête à relever le défi. Ce championnat m'a permis de voir comment elle travaille pour être à 100%. Quand j'étais à 70%, elle m'a dit 'Montse, sors une autre joueuse'".
Sentiment : "C'est le tournoi où nous nous sentons le plus à l'aise et où l'atmosphère est la plus professionnelle. Je vois que l'équipe est mûre et désireuse de se mesurer aux autres. Nous allons tout faire pour gagner. Je les vois enthousiastes et confiantes, pas nerveuses. L'aspect mental fait partie de l'aspect professionnel et du moment que nous vivons. Il y a une progression dans tous les sens du terme".
De bonnes vibrations: "C'est l'une des réussites internes et externes. Nous avons toujours compté sur le talent des joueuses, mais nous avons créé une équipe capable d'assumer n'importe quel rôle. Ce n'est pas seulement mon travail, je suis entouré d'un grand staff. Elles savent à quel point la confiance règne, même si certaines d'entre elles ne jouent pas. C'est difficile au niveau de l'élite. C'est unique de venir ici."
Condition physique: "Nous avons décidé de faire des séances alternatives avec celles qui ont eu plus de temps de jeu. Cela fait partie du plan. Nous devons être intelligentes et savoir ce dont la joueuse a besoin pour être en forme demain. Nous ne voulons pas qu'elle ait une séance d'entraînement trop exigeante qui ne lui permette pas d'être prête pour le match. Nous l'avons fait la semaine dernière avec Esther, mais ce qui est bien, c'est que nous avons pu introduire des changements. L'équipe est fraîche."