Les Bleues "n'ont pas du tout de complexe d'infériorité": les Allemandes "ont leur passé, leur palmarès, je ne me souvenais pas d'autant de défaites car je ne jouais pas, c'est à nous de créer notre histoire, on va tout faire pour renverser la tendance", a déclaré ce mercredi Delphine Cascarino devant la presse, en grande forme depuis le début de la compétition (2 buts, 2 passes décisives).
Les Bleues vont rencontrer l'Allemagne pour la sixième fois de leur histoire en compétition majeure (Euro, Coupe du monde et JO) : quatre défaites et un nul lors des cinq précédents duels dans de tels tournois. L'Allemagne a battu trois fois l'équipe de France à l'Euro.
À ses côtés, la défenseuse Maëlle Lakrar "reste sur le positif et la victoire en Ligue des nations" en 2024, a assuré la joueuse du Real Madrid.
"Ce sont des très bonnes joueuses avec des qualités différentes, ce ne sera pas un match facile. Moi, je suis défenseuse, je n'ai peur de personne, je regarde personne", a-t-elle affirmé, et "si je dois défendre sur Klara Bühl ou n'importe qui, je le ferai".
Touchée à la cuisse lors du choc inaugural contre les Anglaises (victoire 2-1), elle n'a pas joué contre le Pays de Galles ni les Pays Bas, mais s'est dit disponible pour le quart de finale. "Je me sens très bien physiquement, je reviens bien, j'ai eu quelques pépins physiques mais rien de grave, le coach n'a pas voulu prendre de risque, je suis prête pour le match samedi", a expliqué Maëlle Lakrar.
Lors de l'entraînement ce mercredi matin, la milieu Sandie Toletti, touchée au tendon d'Achille dimanche contre les Néerlandaises (5-2), était la seule absente de la séance, comme la veille, a indiqué une source proche du staff, précisant qu'elle avait fait des exercices en salle. La gardienne Pauline Peyraud-Magnin, absente mardi, s'est, elle, entraînée sur le terrain, selon la source.