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Avant d'affronter les Pays-Bas, Griedge Mbock et Maëlle Lakrar "montent en puissance"

Avant d'affronter les Pays-Bas, Griedge Mbock et Maëlle Lakrar "montent en puissance"
Avant d'affronter les Pays-Bas, Griedge Mbock et Maëlle Lakrar "montent en puissance"Priscila Bütler / Zuma Press / Profimedia
Le sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Bonadei, a assuré que Griedge Mbock et Maëlle Lakrar, blessées, "montent en puissance", même si elles ne devraient pas débuter samedi contre les Pays-Bas (21h).

"Griedge et Maëlle se sont entraînées avec le groupe depuis deux entraînements, ça monte en puissance, c’est intéressant", a assuré Laurent Bonadei, expliquant faire "un point médical avec le staff (samedi) soir, surtout par rapport à Griedge". "Maëlle, on sait qu'elle avait fait un match contre l'Angleterre et qu'elle sentait sa cuisse un peu lourde toute la semaine, on n'a pas voulu prendre de risque", a expliqué le sélectionneur.

Pour la capitaine Griedge Mbock, touchée au mollet droit depuis le 24 juin, "on va bien peser le pour et le contre sur le fait de sa participation demain, pour ne prendre aucun risque de rechute. Elle ne ressent plus aucune gêne, ni douleur. Ce matin, il y avait une séance avec beaucoup d'appuis et de changements de direction. Tous les voyants sont aux verts", a-t-il développé.

"Ce serait prématuré de la faire commencer ce match, je pense. C'était une bonne surprise de la voir dans les jeux, au niveau des appuis, de voir qu'elle n'avait aucune douleur et qu'elle était réactive", selon lui. Les deux défenseuses, qui pourraient rentrer lors du match contre les Néerlandaises, devraient être remplacées au coup d'envoi par Alice Sombath et Thiniba Samoura, déjà alignées contre le pays de Galles.

"J'ai trouvé que Thiniba et Alice, depuis le début de la compétition, remplissent leur rôle comme je l'attends. Elles sont jeunes, elles ne peuvent pas tout réussir, tout bien faire. Globalement, elles font bien les choses. J'ai confiance en Thiniba, Alice, Maëlle et Griedge", a soutenu Bonadei, rappelant qu'il y avait aussi la possibilité de "voir Elisa De Almeida, Oriane Jean-François, voire Grace Geyoro dans l'axe en défense".

"Je ne suis pas dans l’idée de prendre des risques. Je suis plutôt dans l’idée de jouer un match solide face à une équipe qui n’a plus rien à perdre et va jouer son va-tout", a-t-il affirmé devant la presse. "Ce ne sont pas les joueuses qui décident si elles jouent ou pas. Elles décident de me dire si elles sont à 100 %, si elles se sentent prêtes. Je suis dans une relation de confiance avec elles."

Les Bleues peuvent se qualifier et terminer premières avec un nul, ou deuxièmes en cas de défaite avec deux buts d'écart, un plus grand écart serait synonyme d'élimination.