-Nous allons essayer d'atteindre notre première finale, ce qui serait déjà un succès, étape par étape.
-L'Allemagne et la revanche olympique : "Tout le monde essaie de trouver un moyen de raconter l'histoire. Je vois cela comme une opportunité plutôt que comme une revanche. Les Jeux olympiques sont différents, tous ceux qui ont pu jouer les Jeux olympiques et un championnat d'Europe ou une Coupe du monde conviendront que c'est un contexte différent. Cela n'a rien à voir, mais c'est un adversaire contre lequel nous avons perdu et nous verrons si nous pouvons gagner."
-Ce que l'Espagne doit faire pour atteindre la finale: "Ce que nous avons fait, nous l'avons même perfectionné. Il reste quatre équipes et plus on se rapproche de l'excellence, mieux c'est, mais cela ne garantit pas non plus l'accès à la finale, c'est ça le football. Nous sommes convaincue que si nous parvenons à nous rapprocher de notre meilleur niveau et à minimiser nos erreurs, nous pourrons nous qualifier pour la finale."
-Pénalties manqués : "Le staff décide qui les tire. Mon corps me demande de gagner. Les pénalties sont devenus un sujet lors de cet Euro en raison de ce qui se passe dans tous les matches. Ce sont des choses auxquelles nous nous entraînons, mais c'est le staff qui décidera."
-Sentiments à propos du match contre l'Allemagne : "Elles sont fortes, nous sommes pleinement confiantes dans ce que nous créons, dans la mentalité que nous avons, dans le match que nous avons joué, nous sommes confiantes à 100 %. Ce sera un match très difficile, comme n'importe quelle demi-finale d'un grand tournoi, mais nous sommes très enthousiastes et motivées pour continuer à aller de l'avant."
-De plus en plus de fans : "C'est ce que nous avons toujours cherché à faire, augmenter le nombre de fans. Et c'est ce que nous avons réalisé ensemble, en repoussant chaque jour nos limites pour nous améliorer. Il suffit de voir que le niveau de cet Euro augmente par rapport aux années précédentes. Je suis donc très heureuse qu'il y ait plus de suivi."
-Jouer avec Patri Guijarro: "C'est un luxe de jouer avec elle, la meilleure pivot du monde à mon avis. C'est une facilitatrice dans tout, dans la pression, dans la sortie du ballon, elle fait tout avec des critères et de la qualité. Il semble que comme c'est une position qui demande beaucoup de travail, elle n'est pas vue de l'extérieur et c'est l'antithèse d'avoir de la qualité. Mais au contraire, Patri a les deux. Il est très facile de jouer avec Patri."
-Le marquage individuel lors du match contre la Suisse : "Ce n'est pas le match de rêve pour aucune joueuse, et parfois on a envie de leur dire d'aller marquer quelqu'un d'autre. Mais j'essaie de faire en sorte que les autres profitent des espaces créés. Heureusement, nous avons beaucoup de ressources et notre équipe est très équilibrée."
-L'Allemagne veut le ballon : "Nous verrons, nous verrons quel jeu elles jouent, nous sommes prêtes pour tout. Je ne veux rien dévoiler, mais nous voulons contrôler le match et cela signifie avoir le ballon la plupart du temps. Ce sera un beau combat et si elles ne l'ont pas, elles seront dangereux dans les transitions parce qu'elles sont très rapides."
-Comment vivez-vous les heures précédant une demi-finale : "Si je suis nerveuse, j'essaie de me détendre, d'écouter de la musique, de passer des appels vidéo avec ma famille et mes amis."
-La pression : "Je ne sais pas qui a la pression. Nous voulons toutes les deux gagner, elles ont pour elles l'historique d'avoir été huit fois championnes d'Europe, et nous, c'est la deuxième fois que nous nous retrouvons en demi-finale, la première depuis 1997. En fin de compte, nous sommes 11 contre 11 et nous essaierons de gagner."