Espagne
Unai Simon (6) - Carvajal (7), Le Normand (6), Laporte (7), Cucurella (8) - Pedri (8), Rodri (7), Fabián Ruiz (7) - Yamal (8), Morata (7), N. Williams (9).
De la Fuente (9)
Italie
Donnarumma (7) - Di Lorenzo (4), Bastoni (5), Calafiori (4), Dimarco (6) - Barella (6), Jorginho (5) - Chiesa (5), Frattesi (4), Pellegrini (5) - Scamacca (4)
Spalletti (1)
Le MVP : Nico Williams
Le joueur de l'Athletic Club s'est illustré ce jeudi soir à l'Arena de Schalke, après avoir manqué son premier match face à la Croatie.
Côté Espagne, Nico Williams a sans aucun doute été l'attaquant le plus déséquilibrant de son équipe. Ses chevauchées et percées sur le côté gauche ont fait passer une mauvaise soirée à Di Lorenzo. Le joueur de Naples, qui est passé au travers durant toute la première mi-temps, peut remercier ses coéquipiers Bastoni et Chiesa d'être venus à la rescousse plusieurs fois. En deuxième période, le latéral droit a repris le bouillon et cette fois-ci, l'Italie n'a rien pu faire.
À la 2ᵉ minute, il sert parfaitement Pedri qui voit sa tête être repoussée par Donnarumma. Et à la 10ᵉ minute, il aurait pu ouvrir le score si sa reprise de la tête avait été cadrée. Finalement, c'est à la 55ᵉ minute que ses efforts seront récompensés : après avoir éliminé une énième fois Di Lorenzo, son centre dans la surface finit sur un CSC de Calafiori. Il touchera la barre des cages italiennes à la 70ᵉ minute.
Le patron : l'Espagne
Qui aurait pensé que l'Espagne allait afficher ce niveau de jeu à l'Euro ? L'équipe de Luis de la Fuente a écrasé son adversaire dans le jeu, de l'entame au coup de sifflet final. La défense a été attentive, le milieu de terrain a été très actif et les attaquants se sont montrés remuants.
Cette victoire fait-elle de la Roja la grande favorite pour remporter cette compétition ? Il est un peu trop tôt pour affirmer cela, mais une chose est sûre : cette dernière est, avec l'Allemagne, la plus forte sélection de la phase de poules. Au passage, deuxième match et deuxième clean sheet. Ce n'est pas rien.
La bonne surprise : Pedri
Son état de forme soulevait une question avant le début de la compétition. Son premier match face à la Croatie n'a pas du tout rassuré. Finalement, le joueur du Barça avait décidé de garder ses forces pour éteindre, avec ses coéquipiers, la Squadra Azzurra. Positionné un cran plus haut ce soir – en tant que 10 –, Pedri était toujours bien positionné entre les lignes, permettant d'engager aux mieux les offensives de son équipe. En espérant pour les Espagnols qu'il maintiendra le niveau durant le reste de la compétition.
La déception : Luciano Spalletti
Lorsque votre défense rate toutes ses transmissions vers son milieu de terrain et son attaque, pendant les 45 premières minutes, c'est que le plan de jeu que vous avez mis en place ne va pas. Lorsque vous réalisez deux changements à la pause, c'est que vous vous êtes rendu compte de votre erreur initiale. Et, quand ces changements n'apportent rien, c'est que vous n'avez pas su lire votre adversaire et préparer votre groupe à l'affrontement prévu.
Luciano Spalletti a pris une claque tactique et une gifle dans le jeu ce jeudi soir, à Gelsenkirchen. À lui de faire le nécessaire pour permettre aux siens d'assurer la qualification en 8ᵉˢ face à la Croatie.