Grace Geyoro, espoir et symbole de la résistance parisienne

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Grace Geyoro, espoir et symbole de la résistance parisienne

Grace Geyoro contre Lyon.
Grace Geyoro contre Lyon.AFP
La saison de D1 féminine ne fait que commencer et pourtant, le Paris Saint-Germain compte déjà un contretemps face à l'Olympique Lyonnais, bien mieux armé pour la suite du championnat. En transition après le départ de Gérard Prêcheur, l'équipe tente de limiter la casse, avec à sa tête une Grace Geyoro bien déterminée à rendre les choses plus faciles.

"On travaille pour gagner. On doit continuer". Les mots de la capitaine du Paris Saint-Germain ont bien trouvé leur écho dimanche soir après la défaite de l'équipe féminine contre l'Olympique Lyonnais (0-1). Dans une situation pas très évidente suite aux départs de Gérard Prêcheur et de joueuses cadres cet été, les Parisiennes doivent encore apprendre à évoluer ensemble et assimiler une nouvelle tactique de jeu. La route est encore longue étant donné que la 3ᵉ journée de D1 Arkema prend place ce week-end, mais un retard est déjà à compter sur le principal rival à abattre.

Dans ce marasme, Grace Geyoro apparaît comme une figure solide et un espoir pour une remontée au sommet de la compétition. 

Un leadership et une force indéniables

Malgré la situation, elle garde la tête haute. Geyoro fait partie des Parisiennes à avoir délivré une très belle performance face à l'OL lors du trophée des championnes (gagné par Lyon, 2-0). Vive, solide, très forte sur ses appuis, elle a couvert à la fois les trous et les espaces laissés en défense, et poussé le jeu vers l'avant une fois avancée au milieu de terrain. Toujours disponible, elle a prouvé une nouvelle fois qu'elle méritait son rôle de capitaine, et par extension, de leader sur le terrain. 

Dans cette dynamique, elle a été présente et buteuse lors de la victoire de début de saison de D1 contre Bordeaux (3-0), et a également offert un match convaincant dimanche dernier au Parc des Princes. Ce dernier n'a pas permis une issue favorable au PSG, mais permet de mettre en évidence une certaine résistance, menée de front par la capitaine. 

"Oui, il y a une défaite, mais rien n'est joué pour la saison. On est le PSG, on est là pour gagner. La saison est longue. On sait qu'il y aura les playoffs (le club gagnant sera décidé après deux demi-finales et une finale, ndlr). Ça ne change rien", a-t-elle martelé en zone mixte. Un état d'esprit que son équipe a besoin pour se relever d'une énième défaite face aux Fenottes et mieux aborder la suite de la compétition. Paris a d'ailleurs rendez-vous avec Saint-Etienne ce vendredi. 

De la régularité et de l'expérience

Absente du dernier match contre l'Autriche de l'équipe de France pour cause de blessure, Geyoro en a profité pour se reposer et se concentrer sur une récupération pour son club. Ce qui lui a donné de la force pour évoluer contre Lyon le week-end dernier. Mais pas seulement. Grâce à son implication et à son jeu qui progresse d'année en année, la milieu de terrain, parfois défenseure centrale, joue son meilleur football et fera forcément la différence pour Paris cette saison. 

Consciente de ses capacités, elle a également tenu à signer une prolongation de contrat avec son club, début septembre. "Je défends ces couleurs à 200 % sur le terrain. La volonté du Paris Saint-Germain de vouloir grandir est très positive. Je me sens bien ici. Je veux continuer d'être la joueuse que j'ai envie d'être. J'ai une évolution constante, j'ai pris de la maturité et en expérience", a-t-elle fait valoir. 

Grande compétitrice, Geyoro ne reculera devant rien pour faire avancer son équipe et mettre à contribution son talent. Pas même une défaite encaissée lors de la 2ᵉ journée contre les Lyonnaises. 

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