La responsabilité de faire partie de la sélection du Portugal : "D'une certaine manière, nous avons une responsabilité différente lorsque nous gagnons. Les attentes sont toujours plus élevées et nous devons être à la hauteur. Cela signifie que nous devons bien nous préparer pour le match contre l'Arménie et remporter une victoire importante".
Ballon d'Or : "Je le vois d'un très bon œil, ça a été une saison de rêve, dont je me souviendrai certainement pour ma carrière. J'espère que ce n'est pas le meilleur, que le meilleur reste à venir. C'était une saison presque parfaite ou parfaite. Je me sentais bien et j'ai bien travaillé. Je suis dans les nominés, je peux viser une bonne place. J'ai déjà eu l'occasion de dire que la première place me convenait parfaitement".
Arménie : "Je ne pourrai pas beaucoup aider, nous allons encore analyser l'adversaire, je ne sais pas grand-chose. Nous avons déjà été prévenus à propos du groupe, il est plus court, il n'y a que six matches et n'importe quel point peut faire la différence. Il est important de ne pas se faciliter la tâche, de ne pas laisser passer l'occasion de prendre les trois points et c'est ce que nous allons faire".
La Coupe du monde est ce que veut cette génération : "Qui ne voudrait pas gagner la Coupe du monde ? Ce serait parfait. Nous avons déjà gagné le Championnat d'Europe, la Ligue des Nations à deux reprises, et la Coupe du Monde serait parfaite. Nous allons travailler dans ce sens. Les qualifications nous attendent, nous devons nous concentrer là-dessus, ce ne sera pas facile, mais nous sommes plus que capables et nous avons la qualité pour le faire".
Calendrier : "Je ne suis probablement pas la meilleure personne pour parler de l'organisation des matches et du calendrier. La vérité, et je le sens, c'est qu'il y a beaucoup de matches. Je n'aime pas m'en plaindre, jouer au football est le plus beau métier du monde, ce que j'aime le plus, mais cela finit par être trop pour tout le monde. J'ai vu les déclarations de Koundé hier. Ce ne sont pas seulement les joueurs, mais aussi les entraîneurs qui passent des jours et des nuits à préparer les matches et les entraînements. Pour les joueurs, c'est finalement très dur, on ne peut peut-être pas jouer notre meilleur football, de la meilleure façon, il y a beaucoup de blessures, mais c'est comme ça. Tout ce que je peux dire, c'est que nous le ressentons".
João Neves : "Il mérite d'être dans le débat et il fait partie des 30 nominés pour le Ballon d'Or. Je ne me lasse pas de parler de lui, c'est un garçon spécial et je suis heureux de voir des choses comme celles que j'ai vues ce week-end. C'est quelque chose d'unique, je ne me souviens pas d'un triplé avec deux bicyclettes pour un milieu de terrain. Il faut s'en féliciter, continuer à le suivre et avoir le privilège de le côtoyer et d'en profiter".
Blessures : "N'en parlons pas trop (rires). C'est finalement de la chance, de la génétique, la préparation compte aussi. Aujourd'hui, les joueurs sont tous des professionnels. Les blessures finissent par être une question de chance. Heureusement, je n'en ai pas eu, je ne veux pas trop en parler et je n'en ai pas envie".
Buts : "Je ne me plains pas des chiffres que j'ai eus, des buts et des passes décisives. Le football finit par être réduit à cela et je n'aime pas ça, ça ne donne pas une bonne image du football quand on peut comparer des joueurs avec des buts et des passes décisives. Je ne me plains pas des chiffres que j'ai, c'est un domaine que je veux améliorer. Je ne forcerai jamais si je me rends compte que ce n'est pas la meilleure chose à faire pour l'équipe en ce moment. Aujourd'hui, on demande à tout le monde de marquer des buts, aux défenseurs, aux milieux de terrain, aux attaquants. J'espère en faire plus, c'est un signe que je peux aider le club et l'équipe nationale".