Les vice-champions d'Europe ont validé leur ticket pour le Mondial nord-américain dès le mois d'octobre après avoir empilé une sixième victoire en six matches, le tout sans but encaissé.
Questionné sur d'éventuelles "expérimentations" à venir en novembre, tant dans le choix des joueurs que l'animation tactique, Thomas Tuchel a répondu par la négative.
"Avez-vous l'impression que nous avons beaucoup expérimenté lors des derniers matches ?", a-t-il d'abord répliqué. "Nous essaierons toujours (des choses) et nous nous adapterons, mais je n'ai pas l'impression que nous ayons expérimenté lors des deux derniers stages, et nous ne commencerons pas à le faire lors de celui-ci", a-t-il dit.
Pour lui, "ce n'est pas le moment de changer la formation (tactique)", par exemple.
Cela signifie notamment que Jude Bellingham et Morgan Rogers seront en concurrence pour le poste de n°10, a-t-il illustré. "Plutôt que de trouver une place (dans l'équipe) pour les meilleurs joueurs afin de les faire jouer, il vaut peut-être mieux mettre chacun à son meilleur poste et organiser une concurrence entre eux", a-t-il dit.
Le sélectionneur, dont le contrat court jusqu'au Mondial, a aussi invité ses joueurs à maintenir le niveau d'exigence, malgré la qualification déjà acquise.
"Nous sommes déjà qualifiés, mais cela ne devrait pas avoir d'importance, car nous jouons pour nos propres standards, nous jouons pour notre propre niveau", a-t-il prolongé. "Nous voulons construire sur ce que nous avons déjà construit".
Les Three Lions ont certes surclassé les Serbes à Belgrade (5-0) à l'aller, "mais nous ne devons pas nous attendre à gagner 5, 6 ou 7-0" jeudi, d'autant que pour eux "c'est une finale" en vue du Mondial, a prévu l'Allemand.
La Serbie accuse un point de retard sur l'Albanie, dépositaire actuelle de la deuxième place du groupe K qualificative pour les barrages, avant les deux derniers matches de la campagne.