Luis de la Fuente est bien conscient de l’enjeu ce mardi, même si la qualification est quasiment acquise.
"Nous abordons ce match officiel avec beaucoup de responsabilité. Pour le prestige, pour valoriser ce que nous avons accompli. Nous voulons rester les premiers au monde. La qualification est pratiquement assurée, mais nous voulons continuer à gagner", a-t-il déclaré.
Le natif de La Rioja annonce qu’il n’y aura pas de grands changements.
"Les joueurs ne se lassent pas de gagner. Il n’y aura pas de révolution. Nous alignerons une équipe compétitive et nous respecterons l’adversaire. Il faut mettre les meilleurs sur le terrain pour l’emporter."
Il précise aussi qu’Unai Simón est apte.
"À l’heure actuelle, tout le monde est disponible. Ce n’était qu’un coup, rien de grave pour Unai. Vous connaissez déjà la situation de Huijsen, mais le reste du groupe va bien."
Par ailleurs, il ne s’attarde pas sur le fait d’être considéré comme le meilleur sélectionneur du monde.
"Je n’ai pas la prétention de dire cela, ça me gêne. Pour moi, c’est un honneur que l’on parle de la sélection. Il faut éviter de se focaliser sur les individualités et mettre en avant ce que représente la sélection pour le pays. Mon seul objectif est de m’améliorer chaque jour dans mon travail. Je ne pense pas à ces choses-là. Je veux juste être à la hauteur."
Il est heureux à l’idée de diriger l’Espagne lors d’une Coupe du monde.
"C’est tout pour moi. J’ai toujours été un grand supporter de la sélection. C’est un privilège et un honneur de diriger l’équipe nationale de mon pays. Je ne sais pas s’il existe un honneur plus grand ou plus gratifiant. C’est le sommet pour un entraîneur. Ce poste est très important."
Favoritisme
De la Fuente s’est également exprimé sur le fait que l’Espagne figure parmi les favorites pour remporter la prochaine Coupe du monde.
"L’essentiel est d’être parmi les plus grands favoris. Le succès, c’est d’avoir la possibilité de se battre pour la victoire. Entre gagner et perdre, la différence est infime. Le succès, c’est d’être dans la lutte et de se battre pour remporter le Mondial. Il est impossible de désigner un favori absolu dans une Coupe du monde."
Concernant l’état de la pelouse, il espère qu’elle sera meilleure mardi après les intempéries des derniers jours.
"Le terrain ne sera probablement pas dans les meilleures conditions à cause de la pluie, mais il devrait bien se rétablir pour demain. Nous prenons tout en compte au moment de faire une convocation et de choisir le onze de départ."
Le sélectionneur national a aussi évoqué Ferran Torres.
"Je l’ai connu à 16 ans avec la sélection valencienne. Je le connais depuis les équipes de jeunes. Il peut évoluer à différents postes. C’est un joueur exceptionnel et nous ne valorisons pas toujours assez nos propres joueurs, Ferran en fait partie. Il est toujours performant. C’est une chance de l’avoir. Nous verrons à quel poste il jouera. Il est très important pour la sélection."
D’autre part, il a parlé d’Isco, qui est sur la fin de sa convalescence.
"Avec Isco, nous avons une bonne relation. Je lui ai parlé et nous espérons qu’il revienne en pleine forme. Il doit d’abord retrouver le rythme et les sensations. S’il est en condition, c’est l’un des joueurs que nous envisageons pour n’importe quel rassemblement. Il reste encore du temps et malheureusement, il y aura d’autres blessures. Le football a besoin de joueurs comme Isco."
