L'Italie enchaîne. En Estonie, la Nazionale signe une quatrième victoire consécutive en matchs de qualification à la Coupe du monde 2026 et se rapproche doucement de la Norvège, leader du groupe I avec six points d'avance mais aussi un match d'avance. Grâce à ce succès 3-1 scellé à Tallinn, l'Italie peut toujours rêver d'une qualification directe pour le Mondial américain de 2026, n'occupant pour l'instant que la place de barragiste. Un mauvais souvenir pour les citoyens de La Botte, qui attendent de participer à une Coupe du monde depuis 2014.
Retegui manque un pénalty mais se rattrape
Dans une partie qui démarre logiquement à la faveur de la Nazionale, Giacomo Raspadori est le premier à prendre sa chance, mais sa frappe cadrée est trop molle (4e). Puis les hommes de Gattuso ouvrent déjà le score à la 5e minute grâce à un caviar de Federico Dimarco qui sert Moïse Kean dans la surface. L'attaquant de la Fiorentina mystifie la défense estonienne et vient croiser sa frappe pour attraper le petit filet opposé, 0-1 (5e). Mais le numéro 11 italien doit laisser sa place à Pio Esposito en raison d'une blessure à la cheville (15e).
À peine entré, il tente de reprendre un centre de Raspadori mais se fait devancer par Märten Kuusk (21e). Puis Riccardo Calafiori s'élève plus haut que tout le monde sur corner mais sa tête piquée est dégagée in-extremis par la défense estonienne (23e). Et sur un contre, l'Estonie signe son uniqué occasion des 45 premières minutes, avec un débordement de Robi Saarma repris par Rocco Robert Shein après un dégagement raté de Dimarco (26e). Mais une faute est signalée au départ de l'action.
L'Italie se rassure et obtient un pénalty pour une faute dans la surface, mais Mateo Retegui ouvre trop son pied et Karl Hein se détend pour repousser (29e). Les hommes de Gattuso cherchent à doubler la mise et Calafiori passe tout proche sur une tête après un coup franc de Sandro Tonali (36e). Et le break viendra finalement d'une belle action collective. Servi en retrait par Riccardo Orsolini, Retegui enroule bien pour tromper Karl Hein au second poteau et se rattraper du pénalty manqué, 0-2 (39e).
Une boulette de Donnarumma relance l'Estonie
Entré à la pause, Vlasiy Sinyaviskiy fait déjà parler sa rapidité côté gauche et enchaîne deux dribbles avant de prendre sa chance sur une frappe trop enlevée (50e). Mateo Retegui a une nouvelle opportunité de signer un doublé après avoir hérité d'un ballon dos au jeu par Orsolini, mais son tir à l'entrée de la surface ne fait qu'effleurer la transversale (54e). Puis Hein vient dire non à Raspadori, qui avait signé un splendide enchaînement avant de conclure par une volée puissante boxée de la main par le gardien estonien (56e).
Andrea Cambiaso tente sa chance à son tour à l'entrée de la surface mais sa frappe est trop scolaire et captée par un Hein auteur d'un bon match (69e). Leonardo Spinazzola a lui la balle du 3-0 dans les pieds lorsqu'il est servi dans la profondeur plein axe. Mais il tarde à tirer et se fait finalement tacler par un retour tardif de Rasmus Peetson (73e). Le 3-0 viendra finalement du jeune Esposito, qui jaillit dans l'axe au premier poteau pour venir enfoncer un centre de Spinazzola et signer son premier but avec la Nazionale pour sa deuxième sélection seulement, 0-3 (75e).
L'Estonie réagit immédiatement avec un contre et un centre puissant de Markus Soomets mal capté par Gianluigi Donnarumma qui relâche le ballon dans les pieds de Rauno Sappinen, 1-3 (76e). Un but qui calme quelque peu les envies italiennes, les joueurs de Gattuso concédant même une nouvelle percée de Saarma, cette fois-ci captée facilement par Donnarumma (86e). L'Italie a encore un match à gagner face à Israël mardi prochain pour s'assurer une place de barragiste.