Selon le journal espagnol, María Tato a présenté sa démission au président de la Fédération espagnole de football (RFEF), Rafael Louzán, qui l'a acceptée.
Sur la base d'enregistrements qu'il a obtenus et publiés, El Mundo accuse Mme Tato et son équipe d'avoir modifié les critères de sélection afin que le stade Anoeta de Saint-Sébastien figure parmi ceux qui accueilleront les matches de la Coupe du monde 2030, organisée conjointement avec le Maroc et le Portugal, au détriment du stade Balaídos, à Vigo.
"Le 25 juin 2024, Balaídos figurait parmi les 11 sites, mais le 27 juin, la liste a été modifiée. C'est extrêmement grave, nous exigeons qu'ils nous expliquent qui l'a modifiée, pourquoi et avec quels critères", a dénoncé le maire de Vigo, Abel Caballero, sur le réseau social X.
Contactée par l'AFP, la RFEF n'a pas confirmé cette information dans l'immédiat, mais plusieurs médias espagnols rapportent que la fédération fournira prochainement des explications sur cette affaire.
María Tato, avocate de profession et ancienne dirigeante de l'Athletic Club, avait été nommée à son poste par Luis Rubiales, l'ex-patron du football espagnol, condamné récemment à une amende pour agression sexuelle sur la joueuse Jenni Hermoso après la finale du Mondial 2023.