L'équipe entraînée par le Français Hervé Renard n'avait besoin que d'un point alors que son adversaire devait impérativement s'imposer pour obtenir le précieux sésame. Aux Etats-Unis, Canada et Mexique, les Faucons verts disputeront leur septième Coupe du monde après celles de 1994, 1998, 2002, 2006 puis 2018 et 2022.
En dépit d'une nette domination, l'équipe saoudienne n'est pas parvenue à trouver la faille dans le bloc compact des Lions de la Mésopotamie, arrivés dans la capitale économique du royaume avec des intentions minimalistes.
Les deux équipes terminent avec quatre points chacune et la même différence de buts (+1), mais les Saoudiens décrochent leur qualification au bénéfice de la meilleure attaque (3 buts contre 1).
Ils rejoignent le Qatar, qualifié un peu plus tôt après sa victoire 2-1 sur les Emirats arabes unis, ainsi que l'Australie, la Corée du Sud, l'Iran, le Japon, la Jordanie et l'Ouzbékistan, déjà qualifiés dans la zone Asie.
Il s'agit de la troisième participation d'affilée au Mondial pour les Faucons verts qui sont également assurés de disputer le suivant organisé dans le royaume en 2034.
Lors de la dernière édition au Qatar ils avaient remporté une victoire retentissante, déjà sous la houlette d'Hervé Renard, contre l'Argentine, future championne du monde (2-1).
L'équipe saoudienne aurait pu prendre l'avantage deux minutes après le début de la seconde période, mais le défenseur latéral de Lens, Saud Abdulhamid, a vu sa frappe frôler la barre transversale irakienne alors qu'il avait le but à sa merci.
Quelques instants plus tard, le milieu de terrain d'A-Ahli Saleh Saleh Aboulshamat a contraint le gardien irakien Jalal Hassan à effectuer un bel arrêt, avant de contrer dans la foulée la tentative du capitaine saoudien Salem Al Dawsari.
L'Irak, dont la dernière participation remonte à 1986 au Mexique, disputera le mois prochain un match aller-retour contre les Émirats arabes unis, dont le vainqueur se qualifiera pour un barrage intercontinental.