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Kylian Mbappé : "Jouer 10 ans après les attentats du 13 novembre, c'est spécial"

Kylian Mbappé à l'entraînement avec les Bleus, récemment.
Kylian Mbappé à l'entraînement avec les Bleus, récemment.FRANCK FIFE / AFP

Ce mercredi, Kylian Mbappé a répondu aux questions des journalistes avant le match de qualifications à la Coupe du monde 2026 contre l'Ukraine.

Les 10 ans des attentats du 13 novembre : "Je voudrais avoir quelques mots au nom de l'équipe de France, du staff, des joueurs. Je ne sais pas si on aura l'occasion d'en parler demain. Demain sera une journée spéciale. On voulait avoir une pensée aux personnes touchées (le 13 novembre 2015). (...) On sait que ce ne sera pas une journée joyeuse, mais on veut faire comprendre aux Français que la commémoration de cette journée fait partie des choses importantes."

"J'étais à Monaco ce soir-là, je regardais le match. J'ai eu les infos comme tout le monde. Il y a eu aussi la peur, c'était à côté de chez moi, mes parents étaient toujours à Bondy. On appelle les proches et puis on voit les atrocités. On a de la tristesse, on avait envie que ça s'arrête. Jouer 10 ans après, c'est spécial. Pas dans le bon sens, mais on va essayer de rendre hommage toute la journée aux personnes qui ont été touchées. Le soir, on reprendra notre boulot et on essaiera de donner la meilleure version de nous-mêmes."

Son évolution : "Il faut toujours évoluer, en tant qu'homme, en tant que joueur. J'essaie toujours de m'améliorer, j'espère que le Kylian de 2025 sera moins fort que celui de 2026."

N'Golo Kanté : "N'Golo est un joueur très important, il donne beaucoup de confiance à ses coéquipiers sur le terrain. C'est quelqu'un qui est un plus pour n'importe quelle équipe. On est très content qu'il soit de retour avec nous, il va apporter son expérience dans un groupe jeune même s'il est qualitatif."

Rayan Cherki : "C'est un talent spécial. Pour moi, il a un don, qu'il est en train d'exploiter. C'est un talent inné, spectaculaire. Il s'est très bien intégré dans le groupe et à Manchester City, ce qui n'est pas facile. J'espère qu'il va continuer comme ça. Avec nous, il a bien commencé. Là, il a une occasion de revenir, j'espère qu'il va être aussi bon qu'à Manchester City."

La qualification au Mondial : "Quand tu joues à domicile un match national, tu ne veux pas perdre. Il y a une pression supplémentaire, car il y a la qualif au bout. Et c'est une journée particulière. On va essayer de gagner, de faire sourire les spectateurs au stade et les téléspectateurs. On est là pour jouer, pour donner du plaisir."

Le clash avec Orelsan : "Rien à dire. Ça ne m'intéresse pas."

Lucas Chevalier : "C'est extra-sportif, je n'ai pas vu. Je ne savais pas donc je n'en ai pas parlé avec lui, mais je peux le faire. Sur le terrain, il est arrivé au PSG, c'est le plus grand club de France, l'un des plus grands d'Europe. On ne va pas regarder ce que tu sais faire, mais ce que tu ne fais pas. Il a eu des erreurs de parcours qui sont normales quand tu es au PSG. Mais je pense qu'il va s'acclimater, le club et ses coéquipiers lui font confiance. Le PSG c'est l'étape d'au-dessus et c'est normal qu'il y ait parfois des difficultés. Il va s'en sortir."

L'Ukraine : "Le match aller, c'était compliqué. Ils ont eu des grosses occasions, si le football était juste, ils auraient dû marquer. Ce ne sera pas un match facile, mais la qualification dépend de nous. On veut continuer notre marche en avant et gagner tous les matchs à domicile."

"Le discours est très clair : il faut gagner. On va continuer à parfaire notre tactique et l'installation de notre jeu. Il faudra être courageux, montrer qu'on est vraiment à domicile. Pour les supporters, on veut passer la meilleure des soirées possibles et ça le sera avec un stade plein et des gens qui seront derrière nous. J'espère qu'il y aura une belle ambiance et que ça continuera après la fin du match."

Dayot Upamecano : "Il se sent très bien, il est en pleine confiance, il est plein d'assurance. Il est dans cette discussion du meilleur défenseur du monde (de la saison). Il fait partie de ces défenseurs dominants, pour moi. Il est capable de courir avec les attaquants, de gagner des duels. C'est un atout tactique. Il est dans un grand club, le Bayern, il n'y a pas beaucoup mieux... Mais il y a mieux (sourires). Je ne vais rien dire, mais quand on parle d'un joueur de ce calibre-là, tous les clubs seront à l'affut pour le recruter."

Rôle de capitaine : "Ça a évolué tout naturellement. J'étais assez novice quand j'ai commencé à être capitaine, on grandit facilement, il y a des événements qui se passent. J'essaie de me tourner vers le groupe, d'être au service de mes coéquipiers, d'être le meilleur guide possible pour porter le groupe vers le titre suprême qui est la Coupe du monde."

Les différents systèmes : "Je suis juste là pour jouer. Je pense que ça n'a pas eu de grandes influences sur mes performances. Il faut tourner le problème dans l'autre sens : comment je peux être utile pour l'équipe, en fonction du contexte ? C'est plus à moi d'essayer de mettre mes coéquipiers dans les meilleures conditions, car je suis celui qui a le plus de sélections. Par exemple, au dernier match, j'ai joué avec Hugo, c'était sa première, donc c'était à moi de l'aider pour qu'il puisse exprimer ses qualités."