Etat d'esprit : "Je suis très content de pouvoir recommencer une nouvelle saison. C'est une bénédiction de pouvoir encore évoluer au haut niveau. Je suis venu avec beaucoup d'envie et de détermination. C'est plutôt bien, ça peut être encore mieux. C'est une grande année pour mon club, ma sélection, pour moi. Il y a tout pour faire des bonnes choses. Ca commence demain avec la sélection avec un parcours pas facile et important. On est concentré, j'essaie de pas trop me projeter, mais être focus sur ce qui va se présenter à moi."
Joueur ukrainien préféré : "Andrey Lunin, mais il n'est pas là."
Préparation et rythme : "Je sais pas si on est préparés pour jouer 60 matchs. Je regarde énormément de matchs. Je me rappelle pas avoir vu un joueur qui les joue au haut niveau. Etre préparé, physiquement c'est possible. Mais en termes de 60 matchs, impossible au haut niveau. Moi, j'ai eu un virus aux Etats-Unis, donc la fin de saison est arrivée à point nommé. Est-ce qu'on joue trop ? A un moment je l'ai pensé. Je comprends les gens qui critiquent. Je pense qu'il faut surtout plus de repos pendant les vacances. Je vois que c'est un débat de sourd. On donne des explications, mais les gens nous disent qu'on doit jouer parce qu'on gagne beaucoup d'argent. Pour moi, ce n'est pas une question de matchs, mais de récupération. On doit se pencher dessus. Les gens vont voir des matchs avec une meilleure qualité. Je veux pas qu'on en arrive à se dire qu'on va sauter des matchs parce qu'ils sont "en bois" en novembre, par exemple".
Evolution du capitanat : "J'ai un peu plus d'expérience. J'ai grandi en tant que capitaine. Je commence à comprendre certaines choses, j'essaie toujours d'être fédérateur et d'impliquer mes coéquipiers dans la vie active de l'équipe. C'est une nouvelle équipe, j'essaie de faire en sorte que chacun ait sa place. C'est important dans la vie d'un groupe, surtout si on veut aller loin, notamment cet été."
Didier Deschamps : "C'est plus moi qui a évolué que l'inverse. Mais, c'est un monument du football français. C'est quelqu'un qui a marqué le foot en tant que joueur et entraîneur. Son CV parle pour lui, mais pas seulement. Il est arrivé quand l'équipe de France n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui. Il l'a remise en lumière et il a contribué aux deux étoiles. Maintenant, c'est sa dernière saison et on va essayer de faire en sorte que ça soit la meilleure. On espère qu'il sera content le 19 juillet avec la Coupe du monde dans les mains."