L'un des plus beaux chocs de ce Mondial. Le huitième de finale opposant le Japon à la Norvège était attendu du fait de l'aisance nippone à travers cette Coupe du monde, et du sursaut de réalisme nordique survenu la semaine dernière. Mais ce 1/8e a surtout tourné autour des joueuses japonaises et leur capacité à embêter la défense adverse (3-1).
Un bras de fer
Le Japon a de suite mis la pression sur son adversaire et recherché les espaces dans sa surface de réparation. Frappes, centres, coups de pied arrêtés, tout y est passé dans le premier quart d'heure. La Norvège, timide, a montré une brève opposition, avant de s'effacer complètement.
A force de revenir à la charge, les Japonaises ont poussé Ingrid Engen à la faute et d'inscrire ainsi leur premier but (15e). Cela n'a fait que les galvaniser et repartir vers la cage adverse, mettant toujours plus en difficulté les Norvégiennes. Cependant, ces dernières ont profité d'une phase de construction bien amenée et d'un centre piqué pour placer un ballon de la tête et retourner la situation (Guro Reiten, 20e).
Le rythme de la rencontre a diminué petit à petit par la suite, les deux équipes se neutralisant mutuellement. Avec très peu d'espaces, d'un côté comme de l'autre, la fin de la première période a été hachée et fermée.
Avantage japonais
Au retour des vestiaires, les Japonaises ont recommencé à pousser. Cela a payé, puisque les Nipponnes ont fini par égaliser à la 50e (Risa Shimizu). Toujours en difficulté, la Norvège n'est pas parvenue à vraiment se montrer dangereuse. Un bloc bas devant sa cage a été préféré à des percées offensives.
L'entrée d'Ada Hegerberg a redynamisé ses troupes, mais n'a rien changé au résultat. A la place, Hinata Miyazawa a creusé l'écart à 81e. Le Japon a complètement repris la main sur la partie, bien que dans le début du temps additionnel, une frappe scandinave aurait pu faire renaître les espoirs de la sélection nordiste.
En toute logique, néanmoins, le Japon s'est imposé. Il affrontera le vainqueur du match entre la Suède et les Etats-Unis.